Timo Werner critiqué par Ange Postecoglou après une performance décevante en Ligue Europa.
La récente prestation de Timo Werner sous le maillot de Tottenham a suscité des réactions fortes. Titularisé contre les Rangers en Ligue Europa, le joueur prêté par le RB Leipzig n’a pas su convaincre. Il a été remplacé dès la mi-temps par Dejan Kulusevski. Une décision qui reflète une frustration grandissante du manager Ange Postecoglou envers l’international allemand.
Une performance jugée insuffisante
Lors de ce match décisif pour Tottenham, le score final de 1-1 a laissé les supporters sur leur faim. Pourtant, c’est la performance individuelle de Werner en première période qui a retenu l’attention. Postecoglou n’a pas mâché ses mots en conférence de presse, pointant du doigt un manque flagrant d’investissement et de mentalité.
« Il n’était pas au niveau où il devrait être. Quand vous avez 28 ans, ce n’est pas acceptable pour moi », a déclaré Postecoglou avec une franchise inhabituelle.
Un joueur expérimenté en quête de rédemption
Avec ses 28 ans et un statut d’international allemand, Timo Werner est censé incarner la régularité et l’efficacité. Son palmarès, enrichi par des passages remarqués à Leipzig et à Chelsea, devrait théoriquement le placer comme un pilier dans l’attaque des Spurs. Cependant, son retour au premier plan tarde à se concrétiser.
Son prêt par le RB Leipzig représentait une opportunité pour lui de relancer sa carrière en Premier League. Or, cette prestation face aux Rangers soulève des interrogations sur sa capacité à s’imposer dans un collectif exigeant comme celui de Tottenham.
La réaction de Postecoglou : une remise en question nécessaire
Postecoglou, connu pour son franc-parler, a souligné l’importance pour chaque joueur de se hisser à un niveau d’exigence élevé. Il a rappelé que, dans un effectif limité, les contributions individuelles devaient être irréprochables.
« Nous n’avons pas beaucoup de solutions. Je m’attends à ce que chacun donne son maximum. Sa performance en première période n’était pas acceptable. »
Ces propos résonnent comme un ultimatum pour Werner, qui doit désormais prouver qu’il peut répondre aux attentes.
