UEFA : OGC Nice pris dans un conflit sans précédent

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UEFA : OGC Nice pris dans un conflit sans précédent
Jim Ratcliffe (Proprietaire d’INEOS) ©️IMAGO / PanoramiC

OGC Nice : Comment l’UEFA a bloqué l’influence d’INEOS pour protéger la Ligue Europa

Depuis plusieurs mois, l’OGC Nice traverse une situation inédite en raison des règles imposées par l’UEFA. Propriété du géant britannique de la pétrochimie INEOS, le club azuréen doit s’adapter à des restrictions inédites pour pouvoir disputer les compétitions européennes sans conflit d’intérêts, alors que Manchester United, également sous la houlette d’INEOS, est engagé dans la même compétition.

L’OGC Nice sous surveillance de l’UEFA : Des restrictions inédites

L’aspect le plus surprenant de cette décision réside dans l’exécution des directives de l’UEFA. Comme rapporté par L’Équipe, l’OGC Nice est soumis à des règles strictes qui bloquent l’influence d’INEOS.

L’UEFA a tranché : pour garantir l’intégrité des compétitions européennes, l’OGC Nice et Manchester United, tous deux détenus par INEOS, doivent fonctionner de manière indépendante pendant un an. Cela signifie que le club niçois est contraint d’agir comme s’il n’était pas sous le contrôle d’INEOS. Une décision qui vise à éviter toute suspicion de conflit d’intérêts, notamment en Ligue Europa où les deux équipes pourraient se retrouver en confrontation directe.

Une situation lunaire : Le Gym en suspension

Les conséquences de cette règle sont tangibles : les dirigeants de Nice ne peuvent plus interagir avec leur propriétaire, Jim Ratcliffe, ou même avec Jean-Claude Blanc, le PDG d’INEOS Sport. Cette rupture des communications, imposée par l’UEFA, est un défi managérial de taille, et suscite des interrogations quant à la gestion stratégique du club durant cette période.

Les dirigeants niçois doivent ainsi composer sans la moindre communication avec INEOS. Cela signifie que les décisions majeures, qu’elles concernent le recrutement, le budget ou la gestion des infrastructures, doivent être prises en autonomie complète. Un véritable casse-tête pour l’équipe dirigeante qui se retrouve privée d’un interlocuteur clé dans le développement du projet sportif et économique du club.

Les actions du groupe sont gelées, empêchant toute interaction avec l’équipe dirigeante du club azuréen. Cette coupure de communication est non seulement une première dans le football européen, mais elle souligne également les contradictions des règlements actuels concernant la multi-propriété dans le sport.