UEFA : Aleksander Čeferin ne bronche pas devant la pression des joueurs

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Aleksander Čeferin ne bronche pas devant la pression des joueurs
Aleksander Čeferin ne bronche pas devant la pression des joueurs

Le président de l’UEFA, Aleksander Čeferin, s’est montré dithyrambique face aux nombreuses déclarations des joueurs professionnels.

Depuis quelques mois, de nombreux joueurs de football affirment qu’il y a bien trop de matchs dans le football. Au cours d’une saison, les joueurs peuvent disputer jusqu’à 70 matchs. Un ratio jugé bien trop élevé par de nombreux grands acteurs du football. Pour ces joueurs, il est nécessaire de protester contre l’augmentation du nombre de matchs. La grève serait alors la solution à leurs maux et permettrait de montrer leur désaccord aux instances du football.

Avec autant de pression de la part de grands joueurs, les instances dirigeantes sont bien au courant de leurs volontés. Pourtant, elles ne semblent pas prêtes à céder. En effet, le président de l’UEFA, Aleksander Čeferin, a récemment réagi aux nombreuses déclarations des joueurs professionnels. Selon lui, si les footballeurs veulent moins jouer de matchs, il faudra donc toucher à leur porte-monnaie.

“Si nous devions réduire le nombre de matches, alors les salaires des footballeurs baisseraient également.

C’est un discours qu’il tenait déjà en 2022.

“Le discours est simple : si tu joues moins, les salaires baissent. Ceux qui devraient vraiment se plaindre, ce sont les ouvriers dans les usines qui gagnent 1.000 € par mois.

Une guerre entre les instances et les joueurs

Cette envie de baisser la cadence des matchs est une priorité pour de nombreux joueurs. Rodri et Carvajal, influents dans le monde du football, ont levé leurs voix pour soutenir cette décision. Ces deux joueurs, qui ont récemment été victimes de grosses blessures les écartant des terrains pendant de longs mois, se sentent particulièrement concernés.

L’accumulation des matchs et les nombreuses blessures des joueurs plaident en leur faveur. Cependant, Čeferin insiste sur le fait qu’il faudrait alors baisser leurs salaires. Sa théorie n’est pas erronée, car s’il y a moins de matchs, il y aura moins de publicités et donc moins d’argent pour les instances, mais surtout pour les clubs qui prennent en charge leurs salaires.