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Travailleriez-vous pour le salaire d’Andy Carroll à Bordeaux ?

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Travailleriez-vous pour le salaire d'Andy Carroll à Bordeaux ?
La vérité surprenante derrière le salaire d’Andy Carroll ©Alamy

Andy Carroll touche moins de 1 400 euros par mois aux Girondins de Bordeaux. Un salaire inférieur au Smic pour l’ex-star anglaise.

Lorsque Andy Carroll a signé aux Girondins de Bordeaux, peu auraient imaginé un tel rebondissement dans sa carrière. L’ancien attaquant de Liverpool et de l’équipe d’Angleterre, fort de son gabarit et de son expérience, a débarqué en National dans un contexte déjà tendu pour le club.

Carroll avait annoncé lui-même toucher un salaire inférieur à son loyer. Il parlait alors d’une somme de 2 500 euros. Une révélation qui avait surpris, mais qui vient d’être encore dépassée par une information plus marquante.

Un salaire inférieur au Smic : une réalité confirmée

Selon les quotidiens L’Équipe, le salaire réel d’Andy Carroll est désormais connu. L’attaquant perçoit moins de 1 400 euros net par mois. Ce montant est inférieur au Smic en vigueur pour un temps plein, fixé à 1 801,80 euros brut mensuels pour 35 heures.

Cette rémunération place Carroll parmi les joueurs les moins bien payés de l’effectif bordelais. Il bénéficie d’un contrat à temps partiel, une disposition rare dans le football professionnel, même en National.

Des écarts flagrants au sein de l’effectif bordelais

Alors que Carroll perçoit un salaire quasi symbolique, d’autres joueurs de l’équipe affichent des fiches de paie bien plus confortables. Certains éléments du groupe disposent de contrats fédéraux plafonnés à 5 000 euros brut mensuels.

Étienne Beugré culmine même à 10 000 euros par mois, soit un écart de plus de sept fois le salaire de l’Anglais. Ces disparités soulignent un déséquilibre structurel, peu commun pour un club de cette envergure.

Une démarche symbolique ou une nécessité budgétaire ?

Le choix de faire signer Andy Carroll à ce tarif étonne. Ce recrutement s’inscrit dans une stratégie financièrement prudente, dictée par la situation économique du club. Les Girondins de Bordeaux, aujourd’hui en National 2, ne bénéficient plus des ressources de la Ligue 1. Le modèle doit donc s’ajuster.

Malgré son faible salaire, Carroll représente une valeur ajoutée dans le vestiaire. Son vécu en Premier League, ses confrontations avec les plus grands clubs européens, et son expérience internationale sont des atouts.

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