John Textor conteste la réélection de Vincent Labrune à la tête de la LFP
L’élection de Vincent Labrune à la présidence de la Ligue de Football Professionnel a suscité de vives réactions, notamment de la part de John Textor, le président de l’Olympique Lyonnais. Labrune a remporté cette élection avec une majorité écrasante de 85 % des voix, sécurisant ainsi un second mandat jusqu’en 2028. Cependant, cette victoire ne fait pas l’unanimité parmi les présidents de club, en particulier chez ceux qui, comme Textor, n’ont pas voté en sa faveur.
Textor, qui n’a pas mâché ses mots lors de déclarations données à L’Equipe, a exprimé son mécontentement quant à la manière dont cette élection a été conduite. Pour lui, il s’agit d’une élection dont le résultat était joué d’avance, avec peu de place pour un véritable débat démocratique.
Une élection biaisée ?
Selon les accusations portées par certains observateurs et John Textor, la LFP, sous la direction de Labrune, aurait orchestré une élection où la compétition était quasi inexistante.
Textor est allé jusqu’à comparer ce qu’il a perçu comme un manque de transparence et d’équité dans le processus électoral de la LFP à la situation politique chaotique du Venezuela sous la présidence de Maduro. Cette analogie, bien que radicale, traduit l’ampleur de sa frustration face à ce qu’il considère être un simulacre de processus démocratique.
« C’était une version sportive du Venezuela… Je n’ai pas vu une démocratie. Mais maintenant, c’est fait, il est président et on est derrière lui. Même si on sait bien que la décision d’aujourd’hui était actée bien avant le vote »
Malgré ces critiques acerbes, Textor a reconnu la nécessité de soutenir Labrune dans son rôle de président de la LFP, même si la légitimité de son élection reste, à ses yeux, entachée. Le président de l’OL a affirmé qu’il continuerait à travailler avec Labrune pour le bien du football français, tout en restant vigilant quant aux décisions futures de la LFP.
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