La carrière de Viktor Gyökeres, grande star du Sporting Lisbonne, n’a pas toujours été un long fleuve tranquille.
Dans le football, la confiance est un élément crucial. Avec elle, un joueur peut passer d’un statut ordinaire à celui de grande star en l’espace d’un match ou même d’une saison. Pour un attaquant, cette confiance est d’autant plus importante. Nombreux sont les grands attaquants qui ont raté des occasions “faciles” lorsque leur confiance vacillait, entraînant des doutes. C’était le cas pour l’un des attaquants les plus prolifiques du moment, Viktor Gyökeres.
Le Suédois est aujourd’hui l’un des joueurs les plus recherchés sur Internet. Meilleur buteur de l’année 2024, il est devenu une attraction mondiale du football. Avec 62 buts marqués en 63 matchs, il est reconnu comme l’un des meilleurs attaquants au monde, suscitant l’intérêt des plus grands clubs européens. Cependant, le chemin n’a pas toujours été facile pour lui. Avant son arrivée au Sporting, Gyökeres a enchaîné les clubs en Angleterre en quête de régularité. Ses qualités intrinsèques ne lui permettaient pas de s’imposer comme un véritable avant-centre dans ses équipes. Dans un article de RMC Sport, ses anciens coéquipiers ont partagé leurs avis, souvent peu flatteurs.
« Techniquement, c’était médiocre. » « Sincèrement, je n’aurais jamais misé sur lui. » « C’était un attaquant correct et combatif, mais il avait pas mal de défauts. » « Il tentait beaucoup et se souciait peu du déchet. Pied droit, pied gauche, il envoyait de sacrés parpaings, mais ce n’était pas souvent cadré. »
Une leçon de professionnalisme
Aujourd’hui, Viktor Gyökeres est reconnu comme l’un des meilleurs attaquants, avec un avenir prometteur parmi les plus grands clubs européens tels que le FC Barcelone, Manchester United ou Chelsea, qui sont très intéressés par lui. Cependant, pour atteindre ce niveau, Gyökeres a dû travailler bien plus que les autres. Ses anciens coéquipiers le décrivent comme un travailleur acharné et une personne très déterminée, convaincu que ses efforts finiraient par payer.
En Suède comme en Angleterre, son parcours n’a pas été facile. Mais grâce à sa résilience et son humilité, il a su apprendre aux côtés de ses coéquipiers, en tirant le meilleur d’eux. Aujourd’hui, sa progression est remarquable et son ancien coéquipier Maxim Biamou le considère comme un exemple de détermination, de travail, et de force mentale.
“Ça doit être un modèle pour tous les jeunes. Il est passé par des moments très, très compliqués, et pourtant il n’a pas lâché.“
