Isaac Hayden, joueur de Newcastle, est sur le point de poursuivre en justice 777 Partners et Standard Liege.
Le départ d’Isaac Hayden du Standard de Liège a pris une tournure litigieuse, puisque le milieu de terrain a révélé son intention d’entamer une procédure judiciaire contre le club. Le joueur anglais, qui a mis fin à son prêt au Standard après seulement dix apparitions en Pro League, a cité des salaires impayés comme principale raison de son départ brutal.
Dans une interview exclusive avec Sacha Tavolieri, Hayden a fait la lumière sur les circonstances de son départ, dissipant les spéculations sur son retour prématuré à Newcastle. Parmi les problèmes soulevés par le milieu de terrain, les retards de paiement des salaires sont apparus comme une préoccupation importante : “La principale raison pour laquelle j’ai quitté le Standard est que le club ne paie pas les salaires à temps… et parfois pas du tout. Par exemple, j’ai reçu mon salaire de novembre le 28 décembre. Les primes des joueurs sont également restées impayées. C’est un véritable désastre, et les salaires de décembre sont toujours impayés alors que nous approchons de la fin du mois de janvier.”
Hayden a exprimé son mécontentement à l’égard de la gestion financière du club, en insistant sur les conséquences néfastes pour les joueurs. En réponse à ces griefs, il a déclaré son intention d’intenter une action en justice contre le Standard de Liège pour récupérer les salaires impayés : “Je vais maintenant entamer une procédure judiciaire contre le club pour obtenir les salaires qui me sont dus par le Standard.”
Une nouvelle polémique pour un club de 777 Partners
Standard appartient au fonds d’investissement américain 777 Partners. Cette société détient déjà des participations dans huit clubs de football, dont le Genoa, le Sevilla, le Vasco Da Gama, le Standard Liège, le Hertha Berlin, le Melbourne Victory et le Red Star FC. L’entreprise n’investit pas seulement dans le football, mais aussi dans le basket-ball, en tant que propriétaire des London Lions et de 45 % de la British Basketball League elle-même.
Les problèmes de Standard s’ajoutent à une litanie d’allégations contre 777 Partners, notamment la fraude, l’offre de prêts illégaux et le non-paiement de factures totalisant des centaines de milliers de dollars américains.