Scandale au PSG : Véronique Rabiot balance tout et accuse le club de manipulation !

Le dernier numéro de l’émission « Complément d’enquête » diffusé sur France 2 a fait grand bruit en donnant la parole à Véronique Rabiot, la mère et agente du footballeur Adrien Rabiot.

Au cœur de ses révélations : les banderoles insultantes déployées par certains supporters du Paris Saint-Germain (PSG) à l’encontre de son fils et d’elle-même lors d’un match contre l’Olympique de Marseille (OM). Mais l’entretien a pris une tournure encore plus explosive lorsque Véronique Rabiot a ouvertement évoqué une possible « manipulation » des supporters parisiens orchestrée par le club de la capitale. Cette accusation grave jette une lumière crue sur les tensions persistantes entre la famille Rabiot et le PSG, et soulève des questions sur le rôle des clubs dans l’attitude de leurs supporters.

Des banderoles visant personnellement la famille Rabiot

L’incident des banderoles s’est produit lors d’un match particulièrement attendu, le Classique entre le PSG et l’OM. Pour Véronique Rabiot, ces messages haineux ne sont pas anodins. Elle souligne que contrairement à d’autres banderoles parfois virulentes, celles-ci ciblaient nommément son fils et elle.

Cette personnalisation des attaques a profondément choqué la mère du joueur, qui n’a pas hésité à exprimer son indignation face à ce qu’elle considère comme un dépassement des limites. Les banderoles visaient également le père d’Adrien Rabiot, décédé en 2019, ajoutant une dimension particulièrement abjecte à ces insultes. Si certaines de ces banderoles ont été rapidement retirées par le personnel du stade, le mal était déjà fait, et la colère d’Adrien Rabiot, exprimée sur Instagram, en témoigne .

L’accusation de manipulation : le PSG derrière les banderoles ?

Le témoignage de Véronique Rabiot dans « Complément d’enquête » ne s’est pas limité à décrire son émotion face aux insultes. Elle a franchi un cap en suggérant que le PSG pourrait avoir joué un rôle dans l’affichage de ces banderoles. Selon elle, il est possible que le club ait « manipulé » ses propres supporters.

Bien qu’elle n’ait pas fourni de preuves concrètes pour étayer cette accusation, cette déclaration a eu l’effet d’une bombe dans le monde du football français. Elle a insisté sur le fait que l’attention devait se porter sur le comportement du PSG et non sur l’OM, où évolue désormais son fils. Cette prise de position ferme indique une conviction profonde de la part de Véronique Rabiot que le club parisien a une part de responsabilité dans cet incident.

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Un manque de réaction des instances et des dirigeants pointé du doigt

Au-delà de l’accusation de manipulation, Véronique Rabiot a également critiqué vivement le manque de réaction des instances du football et des dirigeants du PSG présents lors du match. Elle s’est notamment interrogée sur la manière dont des banderoles de cette taille ont pu être introduites dans le stade sans que le club n’en soit informé.

Pour elle, le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, en tant que responsable de ce qui se passe dans son stade, aurait dû être plus vigilant et réactif. Elle a déploré que le match n’ait pas été interrompu, comparant cette situation au protocole appliqué en cas de chants homophobes. Cette comparaison met en lumière son sentiment d’injustice et sa conviction qu’il existe un « deux poids, deux mesures » dans la gestion des comportements discriminatoires dans le football français.

Une plainte déposée et un soutien mitigé

Suite à cet incident, Véronique Rabiot a annoncé son intention de porter plainte. Cette démarche souligne sa détermination à obtenir des comptes et à dénoncer ce qu’elle considère comme un acte inacceptable. Elle a trouvé un soutien notable auprès du président de la Fédération Française de Football (FFF), Philippe Diallo, qui a fermement condamné les insultes.

L’Olympique de Marseille, le club actuel d’Adrien Rabiot, a également annoncé son intention de se joindre à la plainte. Cependant, Véronique Rabiot a regretté le manque de soutien qu’Adrien avait ressenti en 2019 lors de sa mise à l’écart du PSG, contrastant cela avec le soutien exprimé par Kylian Mbappé suite aux événements récents. Ce contraste met en évidence les tensions qui ont marqué le passage d’Adrien Rabiot au PSG et les sentiments persistants au sein de sa famille.

Des relations tendues avec Nasser Al-Khelaïfi

Le documentaire « Complément d’enquête » a également permis de revenir sur la relation passée entre Véronique Rabiot et Nasser Al-Khelaïfi. Elle décrit le président du PSG comme une personne capable d’être à la fois « sympathique » et « abordable », mais aussi « franchement désagréable ». Selon elle, les tensions ont débuté en 2018, lorsque son fils a exprimé son souhait de quitter le club. Elle a même qualifié la réaction d’Al-Khelaïfi de « guerre », révélant un conflit profond et personnel. Ces révélations sur les coulisses des relations entre la famille Rabiot et la direction du PSG offrent un éclairage supplémentaire sur le contexte de l’incident des banderoles et sur les accusations portées par Véronique Rabiot.

L’accusation de manipulation des supporters par le PSG, lancée par Véronique Rabiot dans « Complément d’enquête », ouvre un nouveau chapitre dans la saga des tensions entre le club parisien et la famille du milieu de terrain. Si cette allégation s’avère fondée, elle pourrait avoir des conséquences importantes pour l’image du PSG et pour la manière dont les clubs gèrent leurs relations avec leurs groupes de supporters. En attendant d’éventuelles enquêtes et des suites judiciaires, cette affaire continue de faire couler beaucoup d’encre et de passionner les observateurs du football français. Le témoignage de Véronique Rabiot a non seulement ravivé le débat sur la violence et la haine dans les stades, mais il a également mis en lumière les complexités des relations entre les joueurs, leurs familles et les puissants clubs de football.