La LFP sanctionne le PSG. Un huis clos partiel est imposé, mais Véronique Rabiot dénonce une justice à deux vitesses.
La commission de discipline de la LFP a rendu son verdict. Après les banderoles insultantes visant Adrien Rabiot et sa mère, Véronique Rabiot, le Paris Saint-Germain a écopé d’un huis clos partiel pour un match. Cette sanction concerne la tribune Auteuil du Parc des Princes et prendra effet dès mardi prochain.
Le club parisien pourra donc compter sur l’ensemble de ses supporters ce week-end, un timing qui soulève des interrogations. Cette décision intervient alors que le PSG s’apprête à potentiellement célébrer son titre de champion de France.
Une sanction jugée trop clémente
Véronique Rabiot n’a pas tardé à réagir à cette décision. Sur L’Équipe de Greg, elle a exprimé son mécontentement face à ce qu’elle considère comme un traitement de faveur pour le PSG.
« Mon sentiment, c’est scandaleux. Pour des faits qui se sont produits le 16 mars, il y a une sanction qui tombe le 19 avril, parce que bien sûr, on laisse ce week-end au PSG pour fêter le titre », a-t-elle déclaré.
Elle dénonce un délai d’application anormal de la sanction, soulignant que d’autres clubs voient leurs peines exécutées immédiatement.
Une justice à deux vitesses ?
Véronique Rabiot a poursuivi en fustigeant une décision qu’elle juge insuffisante et inefficace.
« Il y a une justice à deux vitesses. Cette sanction n’est aucunement dissuasive. Ce n’est pas avec des mesures comme ça qu’on va empêcher les supporters de mettre des banderoles et d’insulter. »
L’agente et mère du joueur remet ainsi en question l’impartialité de la LFP. Selon elle, cette clémence envers le PSG envoie un mauvais signal et ne fait qu’alimenter un sentiment d’injustice dans le football français.
Si la sanction contre le club de la capitale est bien appliquée, son timing laisse songeur. Loin d’être impacté dans l’immédiat, le PSG pourra compter sur l’intégralité de ses supporters pour un match clé du week-end.
