Ibrahima Konaté et Jules Koundé sous le feu des critiques pour leurs looks extravagants
À l’ère des réseaux sociaux et de la médiatisation globale, les joueurs sont devenus des icônes de style, influençant des millions de fans à travers le monde. C’est dans ce contexte que certains joueurs de l’équipe de France, tels qu’Ibrahima Konaté et Jules Koundé, se distinguent non seulement par leurs prouesses sportives, mais également par leurs choix vestimentaires audacieux lors des rassemblements à Clairefontaine.
Hier encore, Konaté a attiré l’attention avec une cagoule fluo, un accessoire qui n’a laissé personne indifférent. Koundé, quant à lui, est bien connu pour ses looks originaux et parfois déroutants. Si cette extravagance plaît à une partie du public, elle agace certains observateurs du football français, à commencer par Jérôme Rothen.
Le coup de gueule de Jérôme Rothen : “Un cirque insupportable”
L’ancien international français, désormais consultant pour RMC Sport, n’a pas caché son irritation face à ces apparitions vestimentaires qu’il juge déplacées pour des joueurs représentant les couleurs de la France. “C’est un cirque. C’est incroyable d’accepter ça quand tu es Didier Deschamps.” Rothen pointe du doigt l’image que ces joueurs véhiculent, au détriment, selon lui, de l’esprit collectif et du sérieux requis lorsqu’on porte le maillot de l’équipe nationale.
Pour Rothen, la question dépasse la simple apparence. Elle reflète un état d’esprit qu’il considère problématique, où l’image publique prime sur l’engagement sportif. Ses critiques s’inscrivent dans un débat plus large sur le rôle des footballeurs dans la société, et l’exemplarité qu’ils doivent incarner.
Jean-Michel Larqué rejoint le débat : “C’est symptomatique”
Jean-Michel Larqué, autre figure du football français et aujourd’hui analyste, s’est lui aussi exprimé sur le sujet, allant dans le même sens que Rothen. Il a souligné l’attitude des joueurs, qu’il estime préoccupés davantage par leur style vestimentaire que par l’honneur de porter les couleurs de l’équipe de France : “C’est symptomatique des préoccupations de ces garçons-là. […] Leur première préoccupation avant d’arriver à Clairefontaine est de savoir comment ils vont se déguiser !“
Larqué, comme Rothen, regrette que des valeurs plus traditionnelles, telles que l’humilité et le respect du maillot, soient mises de côté au profit d’une volonté de se démarquer par l’apparence.