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Rennes : « Tout le monde pensait que j’allais mourir » – l’histoire effrayante d’Alidu Seidu

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2XW9629 Rennes’ Alidu Seidu runs with the ball during the French League One soccer match between Rennes and Lyon at the Roazhon Park stadium in Rennes, France, Sunday, Aug. 18, 2024. (AP Photo/Jeremias Gonzalez)

Un défenseur rennais parle des événements traumatisants de son enfance.

Le défenseur du Stade Rennais Alidu Seidu s’est confié dans un entretien avec Ouest-France sur son parcours semé d’épreuves, notamment après une grave blessure au genou survenue en novembre dernier. Le Ghanéen a été contraint à une longue période de rééducation après une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche, alors qu’il réalisait une saison prometteuse.

Seidu, arrivé à Rennes en janvier 2024 en provenance de Clermont pour 11 millions d’euros, a expliqué avoir relativisé cette épreuve en se remémorant son enfance difficile à Kumasi, près d’Accra, la capitale du Ghana.

« Quand la blessure est survenue, je jouais régulièrement, j’avais un bon état d’esprit, et sur le moment, c’était très dur car j’avais beaucoup de douleur. Mais j’ai vite vu ça comme un défi. J’ai vécu bien pire qu’une blessure aux croisés dans ma vie », explique-t-il.

« J’ai grandi dans un quartier très difficile, très violent. Fréquenter des amis impliqués dans ce mode de vie et traîner dans les rues m’a rendu un peu agressif, méchant », confie Seidu.

Le joueur rennais se rappelle d’une période trouble, marquée par des activités criminelles. « Nous marchions dans les rues avec des couteaux ou des machettes, j’ai commis des vols, du vandalisme et du trafic à petite échelle. Ma mère pleurait tout le temps et parfois je fuyais la maison la nuit pour éviter les réprimandes de mon père. Heureusement, mon oncle était là et m’a orienté vers le football, car il savait que j’avais quelque chose. Il m’a toujours soutenu, et le football m’a sauvé la vie ! »

Une attaque qui a failli lui coûter la vie

Un des épisodes les plus traumatisants de sa jeunesse fut une attaque à la machette lors d’une rixe de rue. Il a été frappé à la tête et hospitalisé pendant trois mois. « J’ai perdu beaucoup de sang, je ne pouvais plus parler… Tout le monde pensait que j’allais mourir », se souvient-il.

Aujourd’hui, Seidu tire des leçons de son passé et mesure la chance qu’il a d’être footballeur professionnel. « Ça met les choses en perspective. J’ai toujours essayé de transformer le négatif en positif, c’est dans mon caractère. »

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