Le duel entre le PSG et l’OM de ce dimanche s’est poursuivi jusqu’à la salle de conférence. Les entraîneurs des deux équipes se sont lancés des piques après le match.
Le PSG a surclassé l’OM ce dimanche soir dans le choc au sommet en Ligue 1. Une rencontre que l’entraîneur parisien Luis Enrique a qualifié de match de Ligue des Champions à cause de l’adversité en face.
À l’issue du match, l’Espagnol ne s’est pas fait prier pour jeter des fleurs à l’équipe marseillaise. De son côté, Roberto De Zerbi, n’a pu contenir sa frustration. « On aurait pu éviter les trois buts. Le premier, je vais en faire des cauchemars jusqu’à Reims » lança l’Italien en conférence de presse.
Le dérapage de De Zerbi
La défaite des Phocéens crée un fossé de 19 points entre les deux formations. Une différence mal digérée par l’entraîneur marseillais. « On a été meilleurs que d’autres fois. Il nous manquait trois joueurs importants. Le niveau du PSG fait penser qu’on a fait un très gros match. » Abordant toujours les raisons de l’échec de son équipe, l’ancien patron de Brighton fait une analyse étrange.
« Vous appelez ça un clasico, pour moi, ce n’est pas un clasico » avance-t-il. On ne peut pas comparer l’effectif et la force économique des deux clubs. Le clasico, c’est quand il y a une lutte, tu prends un coup, tu en remets un. J’aime la pression mais ce n’est pas la réalité entre Paris et Marseille. Je suis peut-être fou mais je vois ça comme ça. Il n’y a pas de compétition, vraiment. »
La réplique de Luis Enrique
Les mots de Roberto De Zerbi ont suscité des réactions dans le camp parisien. La première, celle de Luis Enrique, trouve qu’il n’y a aucun mal à être plus fort que les autres.
« Si je regrette le manque de rivalité ? Il ne s’agit pas de ce que je souhaite ou non », répond-il. On a 19 points d’avance car on a été infiniment meilleurs depuis le début de la saison. Mais Lille, même Brest aurait pu éliminer des équipes de très haut niveau en Europe. Je ne sais pas pourquoi on dénigre les équipes françaises. Le PSG est juste très fort et on pourrait aussi le démontrer dans d’autres ligues. »
Et il explique : « Ce club, oui, a une grosse puissance économique. On ne va pas se plaindre de ça, ça m’attire aussi et si des gens voient ça d’un mauvais œil, dommage pour eux. Mais c’est aussi le football d’avoir des gros clubs avec une grande puissance financière. »
La différence de budget entre les 2 clubs suffit-elle pour expliquer l'écart de niveau entre les formations ?
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