Avant le match entre le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille, Luis Enrique s’exprime sur l’arrivée de Rabiot à Marseille
Le transfert d’Adrien Rabiot vers l’Olympique de Marseille a marqué les esprits et suscité de vives réactions. Le joueur, formé au PSG, a rejoint la cité phocéenne. Les supporters parisiens voient ce choix comme une trahison. Cependant, les fans marseillais y voient une acquisition stratégique. Ce transfert controversé est devenu un sujet central à l’approche du Classique de la 9ᵉ journée de Ligue 1.
Luis Enrique : « Chacun fait ce qu’il veut »
À la veille du Classique, l’entraîneur du PSG, Luis Enrique, a été invité à donner son avis sur ce sujet lors de la conférence de presse. « Mon cas était il y a 25 ans, et ça n’intéresse personne », a-t-il précisé. Ceci rappelle son propre parcours entre les rivaux historiques espagnols, le Real Madrid et le FC Barcelone. Pour lui, les passages entre clubs rivaux sont fréquents et font partie intégrante du football.
Une histoire de sentiment et de liberté
Luis Enrique a également abordé la question des émotions qui entourent ce type de choix. Selon lui, la décision de Rabiot doit être vue sous l’angle de la liberté individuelle. « C’est une histoire de sentiment… C’est une réaction logique. Chacun fait ce qu’il veut », a-t-il affirmé avec pragmatisme, comme pour apaiser les tensions et recentrer l’attention sur le jeu. Pour Enrique, ces choix personnels relèvent du sentiment. Il laisse entendre que ni les critiques ni les pressions extérieures ne devraient influencer le joueur dans sa carrière.
Rabiot, un aiguillon pour la rivalité historique ?
Pourtant, bien au-delà des mots de l’entraîneur, le transfert de Rabiot pourrait exacerber une rivalité historique entre les deux plus grands clubs français. Avec un joueur qui a grandi au sein du PSG et qui porte désormais les couleurs de l’OM, chaque action sur le terrain prendra une signification symbolique. Rabiot, conscient de son statut de « transfuge », pourrait être amené à jouer un rôle décisif dans ce duel en incarnant malgré lui cette rivalité.