Le RWDM, leader de D2 belge, pourrait voir sa montée compromise. La fédération exige des garanties financières du groupe Eagle de John Textor.
Le RWD Molenbeek occupe la tête de la deuxième division belge. Toutefois, sa promotion vers l’élite du football national est loin d’être acquise. En cause, la décision récente de la commission des licences de la Fédération belge qui refuse, pour l’instant, d’accorder au club le droit d’évoluer en Jupiler Pro League la saison prochaine. Une décision qui fait tache, à quelques journées de la fin du championnat.
Le club bruxellois, soutenu par le groupe Eagle Football de John Textor, a jusqu’à mi-avril pour régulariser sa situation. Il doit fournir des garanties financières jugées indispensables pour valider sa montée.
Une situation qui rappelle les tensions au sein du groupe Eagle
Le RWDM n’est pas le seul club du groupe Eagle à faire face à des problèmes administratifs et financiers. L’Olympique Lyonnais, également détenu par Textor, est sous la menace d’une relégation administrative en Ligue 2, selon les dernières alertes de la DNCG. Les difficultés de l’entité mère semblent donc avoir des répercussions sur l’ensemble de ses clubs.
À Molenbeek, la communication se veut néanmoins rassurante. Dans un communiqué officiel, la direction du RWDM affirme qu’il ne s’agit que de formalités similaires à celles de l’an dernier. Le club travaille activement pour fournir les documents nécessaires, notamment sur la structure de son organigramme et ses flux financiers.
Une audition cruciale prévue à la mi-avril
La Fédération belge a programmé une nouvelle audition dans les semaines à venir. Le club se dit confiant quant à l’issue du processus. Il mise sur la solidité de son dossier et l’appui de ses investisseurs pour dissiper les doutes. Toutefois, l’ombre de l’instabilité financière plane toujours. Les supporters molenbeekois, de plus en plus inquiets, redoutent un scénario catastrophe : terminer champion sans pouvoir accéder à l’échelon supérieur.
Les comptes du groupe Eagle sont scrutés de près. Les pertes cumulées dans plusieurs clubs, notamment à Lyon et Botafogo, inquiètent les autorités de régulation du football. Les investissements initiaux promis par Textor semblent difficiles à tenir dans un contexte de rentabilité incertaine.
