La charge de John Textor contre Nasser Al-Khelaïfi et le PSG
Le feuilleton des droits TV a récemment mis en lumière les relations tendues entre les présidents de Ligue 1. Il est désormais évident que l’entente entre Nasser Al-Khelaïfi, président du Paris Saint-Germain, et John Textor, patron de l’Olympique Lyonnais, est loin d’être harmonieuse. Jusqu’alors discret depuis son arrivée en France, John Textor ne se prive plus de critiquer son homologue parisien lorsqu’il en a l’occasion, comme il l’a démontré lors de la dernière réunion concernant les droits TV de la Ligue 1.
John Textor critique les pratiques financières du PSG
Outre ses engagements en France, John Textor est également très présent au Brésil, où il exerce ses fonctions de patron de Botafogo. Récemment, il a été interrogé par Globoesporte sur les changements qu’il estime nécessaires dans la Série A brésilienne. Lors de cet entretien, Textor a de nouveau soulevé le problème des matches truqués et l’importance d’instaurer un plafond salarial pour éviter la domination excessive de certains clubs. Il a profité de cette tribune pour critiquer le modèle économique du PSG, financé par le Qatar.
« Nous devons rivaliser avec le Qatar (PSG) en France. Je suis en concurrence avec un pays, pas avec un propriétaire. Un modèle de dépenses débridées, sans restrictions. Tant qu’ils peuvent générer suffisamment de revenus, et c’est le cas grâce à la relation avec le Qatar et aux sponsors, ils peuvent utiliser les revenus exactement là où ils en ont besoin, pour dépenser. Ils peuvent alors utiliser les revenus exactement là où ils en ont besoin, pour dépenser ce qu’ils veulent parce qu’ils veulent gagner la Ligue des champions de l’UEFA », a-t-il déclaré.
La bataille financière entre l’OL et le PSG
En tant que propriétaire de l’un des plus grands clubs français, qui a été champion de France sept fois d’affilée entre 2001 et 2008, John Textor se retrouve confronté à une concurrence féroce. Aujourd’hui, l’Olympique Lyonnais, autrefois dominant, peine à rivaliser avec le PSG et ses moyens financiers colossaux. « En tant que propriétaire de l’un des plus grands clubs français, je dois faire face à cette concurrence. Aujourd’hui, ce club, le grand Olympique Lyonnais, ne peut prétendre qu’à une deuxième place. On va donner le meilleur de nous-mêmes, j’espère qu’on va leur botter le cul et qu’ils vont faire une mauvaise année. Mais il suffit qu’ils mettent la main à la poche, qu’ils lâchent un peu d’argent du pétrole et c’est fini », a-t-il ajouté.
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