OL, Botafogo : John Textor est suspendu pour 45 jours

par

OL, Botafogo : John Textor est suspendu pour 45 jours
John Textor

John Textor et les coulisses d’une affaire judiciaire au cœur du football brésilien

John Textor, propriétaire à la fois de l’Olympique Lyonnais et de Botafogo, Textor s’est trouvé au cœur d’une tempête médiatique suite à ses accusations de matchs truqués et de corruption au sein du championnat brésilien.

Les accusations et la polémique au sein du football brésilien

En 2023, lors d’un affrontement tendu opposant son équipe à Palmeiras, John Textor a publiquement dénoncé ce qu’il considérait comme des pratiques frauduleuses et une gestion corrompue au sein de la Série A brésilienne. Ses mots, aussi tranchants que controversés, résonnaient comme un cri de révolte contre l’injustice présumée qui gangrenait le monde du football. “C’est du vol, de la corruption“, avait-il déclaré, jetant ainsi une ombre sur l’intégrité même du championnat. John Textor a soulevé des préoccupations sérieuses concernant des cas présumés de corruption dans le football brésilien. Ces inquiétudes ont conduit l’entrepreneur à appeler à l’annulation de la saison en cours, notamment en raison de prétendus pots-de-vin versés à certains acteurs du football brésilien.

Il y a deux semaines, John Textor a été officiellement convoqué par la police pour fournir des détails sur les allégations de corruption dans le football brésilien. L’homme d’affaires avait remis à la police civile de Rio de Janeiro des documents susceptibles de corroborer les allégations de corruption dans le football brésilien. 

Les répercussions sur John Textor

Cependant, ces propos audacieux n’ont pas été sans conséquences pour John Textor. Le Tribunal Supérieur de Justice Sportive (STJD) a rapidement réagi en prononçant une sanction sévère à l’encontre du magnat du football. Une amende colossale de 100 000 R$ lui a été infligée, assortie d’une suspension de 45 jours. Malgré cela, sa période de suspension effective est réduite à seulement 17 jours, en raison d’une peine déjà partiellement purgée l’année précédente.