Jim Ratcliffe déplore l’interdiction de transfert de Todibo par l’UEFA
Après une saison marquée par la solidité défensive de l’OGC Nice, le nom de Jean-Clair Todibo circule dans les couloires de plusieurs clubs européens. Plusieurs écuries surveillent de près l’évolution de son dossier, parmi eux Manchester United.
Lors d’une interview avec Bloomberg, Jim Ratcliffe, co-propriétaire de Manchester United et patron d’Ineos, a confirmé l’intervention de l’UEFA dans le transfert du défenseur central de l’OGC Nice, Jean-Clair Todibo, vers les Red Devils.
Contexte et déclarations de Jim Ratcliffe
Jim Ratcliffe a clairement exprimé son mécontentement concernant la décision de l’UEFA d’empêcher le transfert de Todibo à Manchester United. Dans ses propos, il a souligné l’injustice de cette interdiction, qui non seulement affecte le joueur mais aussi les dynamiques internes des clubs concernés.
“Ils ont dit que nous pouvions le vendre à un autre club de Premier League, mais que nous ne pouvions pas le vendre à Manchester United. Mais ce n’est pas juste pour le joueur et je ne vois pas ce que cela apporte“, a-t-il déclaré.
Cette déclaration reflète l’incompréhension et la frustration de Ratcliffe face à une décision qu’il juge arbitraire et contre-productive.
Les règles de l’UEFA et leur application
L’UEFA, organe régulateur du football européen, impose des règles strictes pour éviter les conflits d’intérêts et assurer une compétition équitable entre les clubs. Dans ce cas précis, l’UEFA a invoqué des règles de fair-play financier et de propriété commune pour bloquer le transfert de Todibo à Manchester United. En effet, INEOS étant propriétaire à la fois de l’OGC Nice et co-propriétaire de Manchester United, un transfert direct pourrait potentiellement créer un conflit d’intérêts.
Les Aiglons et le club mancunien, tous deux engagés en Ligue Europa, partagent le même actionnaire. Cette situation pose des défis particuliers, notamment en termes de gestion des transferts et de respect des régulations internationales. Le blocage du transfert de Todibo soulève donc des interrogations sur la capacité des clubs à naviguer dans un système de règles parfois rigide et opaque.
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