Nicolas Anelka claque la porte d’un club turc

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Nicolas Anelka devient président d'un club turc
Nicolas Anelka n’est plus président d’un club turc © IMAGO

Un mandat de courte durée pour Nicolas Anelka à Umraniyespor

Le parcours de Nicolas Anelka en tant que président d’Umraniyespor, club de deuxième division turque, aura été aussi bref qu’intense. Moins de six mois après sa nomination en janvier dernier, l’ancien attaquant des Bleus a choisi de quitter ses fonctions, invoquant des divergences de vues avec le propriétaire du club.

Des visions opposées à la tête du club turc

Anelka n’a jamais été un personnage à faire des concessions sur sa vision du football. Ses précédentes expériences en tant que joueur ou entraîneur l’ont prouvé, et son passage à Umraniyespor en tant que président n’a pas dérogé à cette règle. Lors d’une interview accordée au quotidien Le Parisien, l’ancien joueur du Paris Saint-Germain a exprimé sans détour les raisons de son départ.

“On avait des idées différentes avec le propriétaire. Je ne l’avais pas annoncé mais bon, c’est fini.”

Cette phrase, simple en apparence, révèle la profondeur des désaccords qui ont conduit à la rupture. Anelka a une conception claire de ce qu’il souhaite accomplir dans le football, et si cette vision n’est pas alignée avec celle de la direction, il préfère se retirer plutôt que de sacrifier ses principes.

“J’ai une conception assez précise de ce que j’ai envie de réaliser dans le football. Et si je ne peux pas appliquer ma méthode de travail, autant arrêter.”

Une nouvelle carrière à la recherche d’un projet adéquat

Si le départ d’Anelka d’Umraniyespor peut surprendre, il s’inscrit néanmoins dans la continuité de son parcours atypique. Toujours à contre-courant, Anelka n’a jamais fait les choses comme les autres. Après avoir mis un terme à sa carrière de joueur, il a exploré plusieurs voies, de l’entraînement à la direction sportive. Pourtant, il reste sélectif quant aux projets qu’il accepte. Loin d’être en quête d’une nouvelle opportunité à tout prix, il préfère attendre un projet qui corresponde réellement à ses attentes.

“Je m’occupe de mes affaires. Si une occasion se présente avec un projet qui me convient, pourquoi pas. Mais si c’est pour être juste un nom ou un pantin qui ne sert pas à grand-chose, ce sera non.”

Dans cette déclaration, Anelka démontre son désir de ne pas se laisser instrumentaliser par des clubs ou des dirigeants en quête de visibilité. L’ancien attaquant refuse de jouer un rôle symbolique sans réelle influence sur les décisions sportives, soulignant ainsi son exigence quant aux opportunités qu’il pourrait envisager dans le futur.