Comme son coéquipier en club, Kevin De Bruyne, Bernardo Silva tire la sonnette d’alarme concernant le calendrier des matchs.
L’un des grands débats actuels dans le football concerne le calendrier des matchs. En effet, dans le football moderne, les joueurs disputent bien plus de matchs qu’auparavant. Avec une telle fréquence, les blessures importantes se multiplient. On peut citer l’exemple de Pedri, qui, à seulement 18 ans, avait disputé près de 60 matchs en une seule saison. Ce constat alarmant est dénoncé par de nombreux joueurs. Pourtant, avec la réforme récente de la Ligue des Champions, la situation risque de s’aggraver.
Entre les différentes compétitions de clubs, les nombreux matchs amicaux avec les équipes nationales et les compétitions en fin de saison, les joueurs accumulent de plus en plus de matchs. L’une des principales raisons de ce changement radical est bien sûr l’argent. Plus de matchs signifient davantage de revenus pour la FIFA et l’UEFA. Kevin De Bruyne n’a pas hésité à critiquer cette hypocrisie des instances dirigeantes. Bernardo Silva a également exprimé son inquiétude, soulignant qu’il y a trop de matchs à jouer par saison.
« Le calendrier est complètement fou. Nous venons d’apprendre que nous n’avons qu’un jour de repos avant le match de la Coupe de la Ligue anglaise. Nous allons probablement jouer tous les trois jours pendant des mois. C’est absolument absurde. »
Bernardo Silva contre l’augmentation des matchs
Même si le fait de regarder plus de matchs peut être plaisant pour les spectateurs, c’est une tout autre réalité pour les footballeurs. Enchaîner les rencontres n’est pas simple, surtout pour les équipes plus modestes qui disposent de moins de profondeur d’effectif que les grands clubs. Avec la nouvelle réforme de la Ligue des Champions, des barrages ont été ajoutés, un changement qui ne plaît pas du tout à Bernardo Silva.
« En Ligue des Champions, si tu ne te qualifies pas pour les huitièmes de finale, tu dois encore jouer deux matchs supplémentaires. C’est vrai que les effectifs sont plus étoffés, mais cela ne veut pas dire que c’est facile. Ce ne l’a pas été. Je passe très peu de temps avec ma famille et mes amis. Le nombre de matchs auxquels nous sommes soumis est absolument absurde. »
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