Ligue 2 : la LFP renforce son offensive anti-piratage avant le début de la saison

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Ligue 2 : la LFP renforce son offensive anti-piratage avant le début de la saison

La LFP Obtient le Blocage de Plusieurs Services IPTV pour Lutter Contre le Piratage des Matchs de Ligue 1 et Ligue 2

La Ligue de Football Professionnel (LFP) continue de renforcer sa lutte contre le piratage des diffusions des championnats de Ligue 1 et de Ligue 2. Ce lundi, le Tribunal judiciaire de Paris a ordonné le blocage de plusieurs services de streaming illégal et IPTV, une décision saluée par la LFP, qui souhaite ainsi protéger ses droits de diffusion dès le début de la saison 2024/2025.

Un Dispositif Renforcé pour une Nouvelle Saison

La décision du Tribunal judiciaire de Paris, rendue le 2 août 2024, marque la quatrième injonction de blocage obtenue par la LFP depuis la mise en place de son dispositif de lutte contre le piratage sportif en janvier 2022. Toutefois, cette injonction est la première à être émise avant le début de la saison, en réponse à des violations répétées des droits d’exploitation audiovisuelle de la LFP lors de la saison précédente.

Ce blocage, mis en œuvre par les fournisseurs d’accès à Internet français, vise spécifiquement les sites de streaming et les services IPTV diffusant illégalement les matchs de Ligue 1 et Ligue 2. Cette action permet de protéger les droits de diffusion dès la première journée de championnat.

Des Conséquences pour les Diffuseurs et les Supporters

Alors que la Ligue 1 sera diffusée conjointement par beIN Sports et DAZN cette saison, les tarifs des abonnements, jugés élevés, font craindre une augmentation du piratage. DAZN, en particulier, propose des prix qui pourraient être perçus comme prohibitifs par une partie des supporters, renforçant ainsi la nécessité pour la LFP de protéger ses droits de diffusion.

En parallèle, une autre source de mécontentement monte du côté des supporters de Ligue 2. beIN Sports a récemment annoncé le déplacement du multiplex de Ligue 2 du samedi soir au vendredi à 20 heures, une décision qui a provoqué la colère des groupes de supporters. Ces derniers ont appelé à une grève d’animation et au boycott de la chaîne, dénonçant un agenda qui privilégie les intérêts des diffuseurs au détriment des fans et de l’ambiance dans les stades.