DAZN, premier pas dans la Ligue 1 avec une offre gratuite
La Ligue 1 accueille un nouveau diffuseur ce week-end avec l’arrivée de DAZN, une plateforme britannique de streaming sportif. Afin de marquer son entrée sur le marché français, DAZN propose une offre attrayante en diffusant gratuitement le match entre Toulouse et Nantes, prévu pour dimanche à 17 heures. Cette initiative vise à attirer l’attention des amateurs de football et à se faire une place dans le paysage concurrentiel des droits sportifs.
Une offre gratuite pour se lancer
DAZN utilise une stratégie marketing pour se faire connaître en France. En proposant la diffusion gratuite du match Toulouse-Nantes, la plateforme cherche à séduire les fans de football et à les inciter à s’abonner. La rencontre sera accessible via l’application DAZN, disponible sur les boîtiers TV des principaux fournisseurs Internet ainsi que sur les applications mobiles. Les spectateurs devront simplement créer un compte gratuit pour accéder au streaming, sans frais supplémentaires.
Un investissement massif dans les droits de diffusion
Le secteur de la diffusion sportive en France a connu un bouleversement majeur avec la récente attribution des droits de la Ligue 1. Après une longue période de négociations, DAZN a acquis les droits de diffusion de huit matchs sur neuf par journée, pour un montant annuel moyen de 400 millions d’euros. De son côté, beIN Sports diffusera un match par journée pour une somme de 100 millions d’euros.
Cette acquisition marque un tournant significatif pour DAZN, qui s’impose comme un acteur majeur dans le domaine du streaming sportif. La plateforme britannique a dévoilé ses offres d’abonnement, réparties comme suit :
- 29,99 euros par mois pour huit matchs en direct avec un engagement d’un an.
- 39,99 euros par mois pour la même offre sans engagement.
- 14,99 euros pour un match du dimanche à 17 heures, à la carte.
Ces tarifs ont suscité des réactions diverses, avec des critiques concernant leur coût élevé. Le hashtag #BoycottDAZN a notamment émergé sur les réseaux sociaux, reflétant un mécontentement parmi certains abonnés potentiels.