Liga : Même les mascottes ne sont pas épargnées d’agression sexuelle

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Liga : Même les mascottes ne sont pas épargnées d’agression sexuelle
Hugo Mallo

Ex-capitaine de foot coupable d’abus, le verdict choc de Barcelone

Hugo Mallo, ancien capitaine du Celta Vigo, a été condamné par le tribunal pénal de Barcelone pour des faits d’abus sexuels survenus le 24 avril 2019, quelques instants avant le coup d’envoi d’un match contre l’Espanyol Barcelone. L’incident s’est produit lors de la traditionnelle salutation d’avant-match, où Mallo aurait touché sans son consentement la poitrine d’une femme déguisée en mascotte, un geste qui lui a valu une condamnation judiciaire quatre ans après les faits, selon AS.

La décision du tribunal : Un verdict sans ambiguïté

Le tribunal de Barcelone a jugé Hugo Mallo coupable d’abus sexuels, une décision rendue publique ce jeudi, deux mois après l’audience. Le juge a déterminé que l’accusé avait agi “dans l’intention de satisfaire son humeur libidineuse et de porter atteinte à l’intégrité sexuelle” de la victime. Les preuves vidéo ont joué un rôle crucial dans ce verdict, démontrant les attouchements de Mallo sur la poitrine de la victime, ce que l’ancien joueur a toujours nié.

La défense de Hugo Mallo : Des contradictions qui pèsent

Malgré ses dénégations, la défense de Hugo Mallo s’est heurtée à des contradictions jugées “de nature grave” par le tribunal. Lors de son audition en juillet 2019, Mallo avait affirmé ne pas connaître le sexe de la personne sous le costume. Cette version des faits a été remise en question par les éléments à charge, renforçant la crédibilité de la plainte déposée par la victime dès le lendemain de l’incident.

Une peine légère mais symbolique

Condamné selon la législation en vigueur au moment des faits, Hugo Mallo a échappé à une accusation d’agression sexuelle, qui aurait été applicable si les faits s’étaient produits après l’entrée en vigueur de la loi “solo si es si”. La peine prononcée se traduit par une amende de 1.000 euros à verser à la victime, ainsi qu’une pénalité de dix euros par jour pendant vingt mois, soit un total de 6.000 euros, en plus des frais de justice.

Le jugement, rendu en dix pages, souligne l’absence de justification ou de disculpation plausible pour les actions de Mallo. Le tribunal a fermement rejeté toute tentative de minimiser la gravité des faits, insistant sur la nécessité de protéger l’intégrité des victimes, même dans des contextes aussi inattendus qu’un match de football.