Nasser Al-Khelaïfi sous le feu des critiques après l’émission Complément d’enquête. Bernard Caïazzo monte au créneau pour le défendre.
Le dernier numéro de l’émission « Complément d’enquête« , diffusé sur France 2, a provoqué une vive réaction de Bernard Caïazzo, ancien co-président de l’AS Saint-Étienne. Ce dernier critique la manière dont le reportage a été construit et s’indigne de la non-diffusion de son interview.
Une émission jugée « à charge »
Bernard Caïazzo n’a pas caché son indignation face au traitement réservé à Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG. Dans un entretien accordé à Foot Mercato, il critique ouvertement la ligne éditoriale de « Complément d’enquête ».
Il confie avoir accepté de répondre aux questions des journalistes en novembre dernier. Pourtant, il a appris seulement deux jours avant la diffusion que son témoignage ne serait pas retenu. « C’est un manque de respect« , déclare-t-il, avant d’ajouter : « Je pense juste que c’était une émission à charge« .
Une défense sans faille de Nasser Al-Khelaïfi
Bernard Caïazzo rappelle avoir été l’un des premiers à accueillir Nasser Al-Khelaïfi à Paris. Fort de son expérience dans le football, il s’insurge contre l’idée selon laquelle le président du PSG aurait un contrôle direct sur l’attitude des supporters. Selon lui, il est absurde d’imaginer qu’un président de club puisse dicter aux fans le contenu de leurs banderoles.
Le reportage de France 2 a également mis en lumière l’existence supposée d’une « armée numérique » orchestrée par le PSG pour influencer l’opinion publique et critiquer certaines figures du club. Bernard Caïazzo balaie ces accusations d’un revers de la main. Pour lui, ces allégations sont infondées et relèvent plus du sensationnalisme que de l’investigation.
Cette polémique s’inscrit dans un climat tendu où le football français est régulièrement confronté à des controverses. Entre les violences en tribune, les tensions entre supporters et la surmédiatisation des clubs comme le PSG, le débat autour de la responsabilité des dirigeants reste un sujet brûlant.
