La Côte d’Ivoire vise le prêt du sélectionneur de l’équipe de France pour le reste de la CAN
La Coupe d’Afrique des Nations 2023 continue de nous offrir des rebondissements spectaculaires, aussi bien sur le terrain qu’en dehors. La Côte d’Ivoire, en tant qu’hôte de la compétition et vainqueur en 2015, a connu une déroute marquante avec une défaite cuisante de 4-0 face à la Guinée équatoriale lors du dernier match de poule. Dans un scénario typique de la magie de cette compétition, notamment avec les quatre meilleurs troisièmes qualifiés pour les huitièmes, la Côte d’Ivoire a miraculeusement survécu. Elle se prépare désormais à affronter le Sénégal, grand favori à sa succession, dans un match crucial.
Cependant, le tollé général qui a suivi cette débâcle a conduit la Fédération ivoirienne de football à prendre des mesures radicales. Avant même de confirmer la qualification, la Fédération a décidé de se séparer de Jean-Louis Gasset et de son adjoint Ghislain Printant. Une décision qui a transformé une équipe qualifiée in extremis en une sélection en quête d’un nouvel entraîneur en plein cœur de la compétition.
L’option Hervé Renard
Selon les informations rapportées par L’Équipe ce jeudi, les dirigeants ivoiriens envisagent sérieusement de faire appel à Hervé Renard. Il s’agit de l’homme qui était à la tête de l’équipe lors de la victoire en 2015, après avoir conduit la Zambie au titre en 2012. Hervé Renard, figure respectée sur le continent africain et ancien sélectionneur du Maroc, est actuellement en poste en tant que sélectionneur de l’équipe de France féminine.
La proposition des dirigeants ivoiriens est pour le moins audacieuse : obtenir le prêt d’Hervé Renard pour la fin de la CAN. Un scénario inédit qui pourrait transformer une situation délicate en une histoire extraordinaire. Depuis le départ de Gasset, c’est Emerse Fae, ancien joueur du FC Nantes et de l’OGC Nice, qui a pris en main la sélection ivoirienne.
La question qui se pose désormais est de savoir comment la Fédération française de football réagira à cette demande inattendue de la Côte d’Ivoire.