Le PSG sous le feu des révélations : une enquête expose l’existence d’une « armée numérique » visant à déstabiliser joueurs et journalistes.
Le Paris Saint-Germain est à nouveau sous le feu des projecteurs. Un reportage diffusé par France 2 met en lumière des pratiques troublantes. Des accusations sérieuses visent la direction du club.
Un système d’influence orchestré par le PSG ?
Le documentaire Complément d’enquête, intitulé « Pouvoir, Scandale et Gros sous : les hors-jeu du PSG », apporte des révélations accablantes. Selon cette enquête, le club parisien aurait mis en place une véritable armée numérique entre 2018 et 2020. L’objectif ? Mener des campagnes de déstabilisation contre des joueurs, des journalistes et des figures publiques.
L’affaire avait éclaté en 2022 après une enquête de Mediapart. À l’époque, le média d’investigation affirmait que le PSG avait mandaté une agence de communication pour gérer une série de faux comptes Twitter. Ces derniers auraient servi à critiquer Kylian Mbappé, Adrien Rabiot et d’autres personnalités jugées nuisibles aux intérêts du club.
Un compte-clé au cœur du dispositif
L’un des éléments centraux du système était le compte Paname Squad. Ce compte Twitter aurait joué un rôle de plaque tournante dans la diffusion de messages ciblés. Autour de lui, des comptes partenaires étaient chargés d’amplifier les attaques et les pressions.
Fabien Touati, réalisateur du documentaire, a mené une enquête approfondie. Il affirme avoir retrouvé l’homme derrière Paname Squad. Celui-ci, identifié sous le pseudonyme Omar, aurait reçu des directives directes de Jean-Martial Ribes, ancien directeur de la communication du PSG.
« Ils étaient accrédités sur la pelouse du Parc. Ils recevaient des ordres pour mettre la pression aux joueurs et aux supposés ennemis du club.« – Fabien Touati, RMC
Le reportage dévoile un élément clé qui viendrait confirmer ces soupçons. Une facture de 25 000 euros attesterait d’une collaboration entre le PSG et l’agence U-réputation. Cette agence aurait été responsable de la gestion et de l’animation de ces comptes numériques controversés.