Les ambitions d’expansion de l’Arabie Saoudite dans le monde du football semblent sans limite. Après s’être mis à attirer les stars du football, le royaume du golfe s’attaque désormais à la FIFA.
L’annonce a été rendue officielle ce jeudi. L’Arabie Saoudite va sponsoriser la Fédération Internationale de Football Association (FIFA). Par le biais de son géant pétrolier Aramco, la monarchie du Golfe devient le «partenaire mondial majeur» de l’instance mondiale du Football pour les trois prochaines années, soit jusqu’à la fin de 2027.
Cet accord permet à la société saoudienne de détenir des droits couvrant plusieurs évènements de la FIFA. La compagnie va ainsi gérer les droits de la prochaine Coupe du monde masculine en 2026, aux États-Unis, au Canada et au Mexique, et la Coupe du monde féminine en 2027. En effet, le partenariat dont le montant n’a pas été révélé par les deux parties était dans les tuyaux depuis plusieurs mois. En novembre dernier, The Times l’estimait à 11 milliards de dollars et parlait d’une entente qui allait s’étaler jusqu’en 2034, année de l’organisation de la Coupe du Monde par l’Arabie Saoudite.
La vision de l’Arabie Saoudite critiquée pour des questions de droits de l’homme.
Mise dans un coin du monde où elle n’est pas forcément entourée d’amis, l’Arabie Saoudite est riche en pétrole. Mais les puits de pétrole ne sont pas inépuisables et le royaume s’est trouvé un autre moyen de survivre économiquement et géopolitiquement. Investir massivement dans les évènements sportifs en général et dans le football en particulier, devient la priorité du prince héritier Mohammed ben Salmane, dans le cadre du vaste projet « Vision 2030 » Une vision qui s’explique par l’achat massif des super stars du football et des clubs.
Cependant, l’Arabie Saoudite va devoir améliorer son image de mauvais élève sur les questions de droits de l’homme et protection de l’environnement
Grâce à votre premier pari, 100€
