La révolte des supporters contre beIN Sports et les défis de la programmation
La récente reprise de la Ligue 2 par beIN Sports est marquée par un tourbillon de turbulences et de mécontentement. Le nouvel accord de diffusion a suscité des réactions vives de la part des supporters, qui protestent vigoureusement contre les changements dans la programmation des matchs. Cette situation a conduit à des tensions importantes et des réactions du diffuseur.
Controverse sur les horaires de diffusion : La révolte des supporters
Depuis le début de la saison, le nouveau calendrier imposé par beIN Sports pour les matchs de Ligue 2 a été source de discorde. Initialement, il était prévu que les matchs soient diffusés en multiplex le samedi soir à 20h00. Cependant, les nouvelles horaires imposées, avec des rencontres le vendredi soir à 19h00 et la dernière rencontre de chaque journée décalée au lundi à 20h45, ont provoqué une onde de choc parmi les supporters.
Des banderoles de protestation ont été déployées dans les stades, suivies de jets de fumigènes et d’interruptions de matchs. Ces manifestations ont atteint un point critique avec des attaques directes contre les équipes de beIN Sports présentes dans les stades. Les caméras de diffusion ont également été la cible de lasers, entraînant des dégradations de matériel et une atmosphère tendue.
Réactions de beIN Sports : Florent Houzot exprime son mécontentement
Face à ce climat de mécontentement, Florent Houzot, directeur de beIN Sports, a exprimé sa frustration dans une interview au magazine Challenges. Houzot a clairement indiqué que beIN Sports, en tant que seul diffuseur, est lésé par ces événements. Il a critiqué les clubs pour leur manque de soutien et a souligné les difficultés liées à la gestion des horaires de diffusion en raison du manque de chaînes disponibles.
Le directeur a défendu la position de la chaîne, affirmant que les changements apportés à la grille horaire étaient inévitables en raison des contraintes logistiques et financières. Il a également exprimé son inquiétude face à la violence croissante dans les stades et sur les réseaux sociaux, qualifiant la situation de « pénale » et appelant à des mesures plus sévères pour garantir la sécurité de ses équipes de diffusion.