“Il ne mérite pas ça!” Platini défend Labrune contre vents et marées

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Vincent Labrune de va réduire son salaire
Vincent Labrune © IMAGO

Vincent Labrune, une réélection soutenue par les grands noms du football français

Vincent Labrune, président de la Ligue de Football Professionnel, a récemment confirmé son emprise sur le football français en obtenant le soutien massif des présidents de Ligue 1 lors de sa réélection avec 85,67% des votes. Cette large approbation témoigne de la confiance que lui accordent les décideurs du football français, malgré les critiques qui se sont accumulées dans l’opinion publique.

Le soutien indéfectible de Michel Platini

Ce jeudi, un autre soutien de poids s’est manifesté en la personne de Michel Platini, légende du football français et champion d’Europe en 1984. Invité sur Rothen s’enflamme sur RMC, le triple Ballon d’Or a pris position en faveur du bilan de Labrune, soulignant la complexité de la gestion d’une institution telle que la LFP. Selon Platini, Vincent Labrune a réalisé un exploit majeur en réduisant le championnat de Ligue 1 à 18 clubs, un projet de réforme que personne avant lui n’avait réussi à concrétiser.


« J’ai beaucoup d’estime pour Vincent Labrune. Il a fait une chose très importante que personne n’avait réussie : passer le championnat à 18 clubs. Vous pouvez dire qu’il a deux fois moins que ce qu’il demandait sur les droits TV, mais il a peut-être deux fois plus que ce qu’on aurait pu lui donner. Je pense qu’il fait du très bon boulot. Il ne mérite pas toutes ces critiques »


Droits TV : Entre réalité économique et critiques injustifiées

Si Vincent Labrune a été critiqué pour ne pas avoir obtenu les montants espérés lors de la renégociation des droits télévisés, Platini rappelle que la situation aurait pu être bien pire. Le président de la LFP a sécurisé des contrats qui, bien que jugés insuffisants par certains, reflètent une réalité économique difficile, exacerbée par la crise sanitaire et les tensions avec certains diffuseurs. Selon Platini, Labrune a réussi à obtenir “deux fois plus” que ce que le marché pouvait réellement offrir, une prouesse dans un contexte où les négociations se faisaient dans des conditions tendues.