Guendouzi détruit Igor Tudor et son style de jeu

Mattéo Guendouzi et Igor Tudor : Retour sur un contentieux qui marque deux trajectoires opposées

Mattéo Guendouzi n’a jamais caché ses différends avec Igor Tudor. Lors de son passage à l’Olympique de Marseille sous les ordres du technicien croate, Guendouzi avait déjà manifesté son mécontentement face aux choix tactiques de Tudor. L’entraîneur, connu pour son style de jeu rigoureux et physique, contrastait fortement avec les attentes du joueur qui privilégie un football plus fluide, axé sur la possession du ballon.

Loin de Marseille, ces tensions ont resurgi à la Lazio, où Guendouzi avait espéré un nouveau départ sous les ordres de Maurizio Sarri, un entraîneur au style de jeu qu’il admire. Mais l’arrivée imprévue de Tudor à Rome a de nouveau plongé Guendouzi dans un système qu’il appréciait peu, et ce, malgré les bons résultats initiaux obtenus par le Croate.

L’ombre de Sarri : Un style de jeu qui fait écho chez Guendouzi

Lors de son transfert à la Lazio, Guendouzi pensait s’inscrire dans un projet dirigé par Maurizio Sarri, un technicien réputé pour son football offensif et sa philosophie basée sur la possession. Sous Sarri, le Français a trouvé un cadre propice à son épanouissement tactique. « Avec Sarri, il fallait toujours avoir le ballon, proposer de belles choses sur le terrain, attaquer fort vers le but adverse…Et après, Tudor est revenu et ce n’était pas le foot que j’appréciais le plus, mais bon, il faut savoir s’adapter à n’importe quel style. Mais c’est sûr que ça n’a pas été un moment très joyeux », confie Guendouzi dans un entretien à Free Foot. Ces déclarations témoignent de l’admiration que le joueur porte à Sarri, un entraîneur qui colle parfaitement à ses qualités techniques et son envie d’impact offensif.

Mais cette harmonie fut de courte durée. L’arrivée inattendue d’Igor Tudor à la tête de la Lazio est venue bouleverser cet équilibre, réactivant des tensions déjà connues lors de leur collaboration à l’OM. Guendouzi, une fois de plus confronté à un style qu’il jugeait trop restrictif, a dû s’adapter à la nouvelle réalité imposée par le Croate.