Vers un nouveau propriétaire américain pour sauver le club ?
Les Girondins de Bordeaux traversent une période de grande incertitude depuis plusieurs saisons. Attendant toujours la décision de la Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG), le club est en quête désespérée de stabilité financière et d’un repreneur capable de redresser la barre. Gérard Lopez, actuel président du FCGB, pourrait bien être contraint de céder sa place.
Une vente inéluctable ?
Selon les informations de France Bleu Gironde, les Girondins de Bordeaux sont sur le point de changer de mains. Des négociations exclusives seraient en cours avec un grand groupe américain spécialisé dans le sport, déjà propriétaire de plusieurs clubs dans différentes disciplines. Ce fonds aurait été aperçu au Haillan récemment, preuve de l’avancée des discussions.
Cependant, la question demeure : Gérard Lopez ira-t-il au bout de ce processus ? L’homme d’affaires luxembourgeois a toujours exprimé son désir de conserver le club. Mais face à la pression financière et aux exigences de la DNCG, il pourrait être forcé de céder, devenant ainsi un actionnaire minoritaire.
Les garanties financières, clé de la survie
La DNCG, gendarme financier du football français, exige des garanties solides pour valider l’inscription des Girondins en Ligue 2 la saison prochaine. Connaissant l’historique de Gérard Lopez, notamment lors de son passage controversé à la tête du LOSC, la DNCG s’approche de ce dossier avec une grande prudence.
Gérard Lopez, à la tête du club depuis 2021, a une histoire tumultueuse avec la gestion financière des clubs de football. Lors de son passage au LOSC, les promesses financières n’ont pas toujours été tenues, menant à des tensions avec les instances de régulation. Cette réputation le suit aujourd’hui à Bordeaux, où chaque engagement financier est scruté de près par la DNCG.
Le déroulement des négociations
Les prochains jours sont cruciaux pour le club. Obtenir une offre binding (offre obligatoire) est impératif pour rassurer la DNCG sur la viabilité du projet de reprise. Cette offre servirait de garantie financière et démontrerait le sérieux de l’investisseur américain.
Si les négociations échouent, les conséquences pour Bordeaux pourraient être désastreuses. Sans garanties financières suffisantes, le club pourrait être relégué administrativement, voire confronté à une situation de dépôt de bilan.