Football moderne : vers une grève des joueurs face aux calendriers surchargés ?
La question de la surcharge des calendriers dans le football devient de plus en plus pressante. Alors que les compétitions s’accumulent et que les matchs s’enchaînent à un rythme effréné, de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer les risques pour la santé des joueurs. Parmi elles, celles de Rodri.
Luis Enrique apporte son soutien mais souligne une situation différente en Ligue 1
En conférence de presse ce jeudi, l’entraîneur du Paris Saint-Germain, Luis Enrique, a réagi à cette polémique, soutenant implicitement les joueurs qui dénoncent ce rythme insoutenable. Cependant, il a tenu à nuancer le débat en soulignant une différence notable entre les calendriers des championnats européens. «Sans aucun doute, ce sont les acteurs qui doivent prendre la parole. Le calendrier est très chargé, en particulier celui de Manchester City. Le nôtre l’est un peu moins parce qu’en Ligue 1, nous avons 2 équipes de moins, et donc 4 matchs de moins qu’en Premier League», a-t-il expliqué.
Ainsi, bien que le calendrier français soit lui aussi dense, il demeure moins asphyxiant que celui de la Premier League, où les équipes doivent disputer davantage de rencontres nationales et internationales chaque saison. Luis Enrique a toutefois reconnu qu’un allègement général des calendriers serait bénéfique pour tout le monde, et pas uniquement pour les clubs de Ligue 1.
La multiplication des compétitions : un danger pour la santé des joueurs
Outre les championnats nationaux et les coupes continentales comme la Ligue des Champions ou l’Europa League, de nouvelles compétitions internationales viennent régulièrement s’ajouter au calendrier, compliquant encore davantage la gestion physique des effectifs. Luis Enrique a notamment évoqué le futur Mondial des Clubs, qui se tiendra désormais tous les quatre ans et qui promet d’ajouter une pression supplémentaire sur les joueurs. «Cette compétition est extrêmement excitante, tout le monde veut y participer, mais elle pourrait se réduire pour la santé des joueurs», a ajouté l’entraîneur espagnol, visiblement préoccupé par ce surcroît d’engagement.
Pour Luis Enrique, il est désormais temps que les joueurs eux-mêmes prennent la parole et fassent entendre leur voix. «Je partage le problème des Espagnols et des Anglais mais dans ma situation, je n’ai pas le droit de me plaindre», a-t-il conclu, tout en rappelant que l’enjeu principal n’était pas seulement d’alléger les calendriers mais de garantir la santé des principaux protagonistes du football, les joueurs.