Voici les groupes qui n’ont pas signé le communiqué historique de l’Association Nationale de Supporters.
Le football français est en ébullition après la menace de dissolution pesant sur plusieurs groupes de supporters emblématiques. Nantes, avec la Brigade Loire, ainsi que Saint-Étienne, avec les Magic Fans et les Green Angels, sont au cœur d’un bras de fer avec le ministère de l’Intérieur. En guise de réponse, 128 groupes de supporters ont signé un communiqué historique, critiquant la volonté du gouvernement de réprimer plutôt que de dialoguer. Pourtant, certaines absences dans cette mobilisation ont été particulièrement remarquées.
L’absence des Bad Gones et de Lyon 1950
Parmi les groupes qui ne se sont pas joints à cette initiative, les Bad Gones et Lyon 1950 d’Olympique Lyonnais figurent en tête de liste. Alors que la majorité des grandes formations ultras françaises ont apporté leur soutien à la démarche, ces deux groupes lyonnais n’ont pas souhaité s’y associer. Une absence qui interroge, d’autant plus que les relations entre le club rhodanien et ses supporters sont marquées par des tensions ces dernières années.
Contrairement à des groupes comme le Collectif Ultra Paris (PSG) ou les Ultramarines (Bordeaux), qui ont signé, les Bad Gones et Lyon 1950 semblent avoir pris leurs distances avec cette initiative.
L’OM peu représenté
Autre absence remarquée : celle de la plupart des groupes de supporters marseillais. Seuls les Fanatics ont ajouté leur signature au texte, alors que des collectifs influents comme les South Winners, les MTP ou les Dodger’s ne figurent pas parmi les signataires. Pourtant, l’Olympique de Marseille est un club où la culture ultra est historiquement forte et où les relations avec les institutions ont souvent été conflictuelles.
L’Association Nationale de Supporters affirme qu’en dissolvant simplement les seuls groupes de supporters reconnus de Nantes et ASSE, cela a un impact non seulement sur l’atmosphère des jours de match, mais aussi sur l’organisation de la sécurité et le dialogue autour des matchs. Elle affirme également que le vide de pouvoir laissé par les groupes dissous dans le passé a conduit à plus de violence et à des difficultés dans l’organisation des matches.
Les groupes de supporters de Lyon et de Marseille devraient-ils agir avec plus de solidarité ?
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