Il y a une semaine l’agent de Victor Roque faisait une sortie cinglante sur la situation de son joueur. Une semaine le droit de réponse est là, signé Deco.
L’ambiance au FC Barcelone est décidément tendue. Outre la situation financière qui est un éternel problème depuis des années, la relation entre les dirigeants au plus au sommet du club est fragile. Comme si cela ne suffisait pas, l’agent du joueur brésilien Victor Roque a mis le feu dans la presse.
« Avec 300 minutes de jeu, il a marqué deux buts, je dirai que c’est le meilleur buteur de l’équipe si on fait le ratio avec les minutes jouées. Xavi a donné du temps de jeu à Fermin Lopez, Cubarsi et Lamine Yamal, mais pas à Vitor Roque. Je ne comprends pas. […] On est convaincu qu’il va être un grand joueur, mais si le Barça ne le laisse pas… Le club, le coach ou je ne sais pas ce qui se passe en interne, pourraient nous pousser à chercher un autre chemin. On devra trouver une solution s’il n’a pas de place au Barça. Les prêts pour les jeunes ce n’est pas bien car il va dans un club auquel il n’appartient pas et qui n’a pas d’intérêt à prendre soin de lui. Le mieux c’est de rester au Barça, mais si ce n’est pas possible on va travailler pour qu’il soit vendu » affirma-t-il.
En tout cas, si le joueur devrait partir, les preneurs ne manqueront pas.
Le linge sale se lave en famille
Sonné par ces propos, le responsable numéro 1 des recrutements du Barça est sorti du silence. Pour Deco, ce sont des sujets à traiter en interne.
“Il est normal, quand il n’y a pas de football, qu’il y ait des nouvelles. Il est très difficile de se passer de football pendant dix jours. Le Barça suscite beaucoup de débats“, a t-il d’abord reconnu dans une interview accordée à Movistar+. Puis, l’ancien milieu a tapé du point sur la table.
“Ce que nous allons faire… Le débat doit être interne, nous ne pouvons pas discuter de ce que nous allons faire. C’est à la maison que l’on pense à l’avenir, pas dans la presse ou dans les journaux. Il n’y a que quelques personnes qui sont responsables du football. Il y a moi, le président, Joan Laporta, l’entraîneur… Si ça ne vient pas d’eux, je ne sais pas d’où viennent les choses. Nous sommes habitués“.
Voilà qui est dit.