L’Espagne brille, mais un scandale juridique gronde
L’équipe espagnole est en train de réaliser un parcours remarquable lors de l’Euro 2024 qui se déroule en Allemagne. Dès son entrée en lice, l’Espagne a frappé fort en battant la Croatie avec un score sans appel de 3-0, grâce notamment à une première mi-temps d’exception. Lors de la deuxième journée, la Roja a confirmé sa grande forme en dominant l’Italie 1-0, une performance qui lui assure une place en huitièmes de finale en tant que leader de son groupe avec six points au compteur. Toutefois, cette série de victoires pourrait être entachée par un problème juridique qui concerne la législation allemande sur la protection de la jeunesse.
La législation allemande et la protection des mineurs
Selon les informations relayées par le journal Bild, la loi allemande sur la protection de la jeunesse stipule que les mineurs, c’est-à-dire les jeunes de moins de 18 ans, ne sont pas autorisés à travailler après 20 heures. Cette réglementation s’applique également aux jeunes étrangers présents sur le sol allemand, ce qui suscite des interrogations concernant la participation du jeune prodige du FC Barcelone, Lamine Yamal, lors des matchs nocturnes de l’Euro 2024.
Cependant, il existe une exception à cette règle pour les athlètes professionnels. En effet, ils sont autorisés à être sur le terrain jusqu’à 23 heures. Bien que l’équipe espagnole ne risque pas de subir de sanctions sportives, elle pourrait néanmoins être confrontée à une amende financière. En cas de violation de cette législation, une amende de 30 000 euros pourrait être infligée.
Lamine Yamal et l’exception athlétique
Lamine Yamal, jeune espoir du FC Barcelone, est au centre de cette controverse. Sa présence sur le terrain après 20 heures pourrait théoriquement enfreindre la législation allemande. Toutefois, étant donné son statut d’athlète professionnel, il bénéficie de l’exception qui permet aux sportifs de jouer jusqu’à 23 heures.
Jusqu’à présent, aucune mesure n’a été prise par les autorités allemandes contre des incidents similaires dans le domaine sportif. Cela rend l’éventuelle amende de 30 000 euros plus théorique que réelle. L’attention reste néanmoins focalisée sur cette affaire, car elle pourrait créer un précédent en matière d’application des lois de protection de la jeunesse aux compétitions sportives internationales.
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