L’entraîneur exprime sa frustration face au refus des clubs étrangers de libérer des joueurs pour le tournoi national
Thierry Henry confronté à une crise de disponibilité des joueurs à l’approche des Jeux Olympiques
Thierry Henry, l’entraîneur de l‘équipe de France de football pour les prochains Jeux olympiques, était présent au siège de la Fédération française de football lundi matin pour dévoiler la liste des joueurs qui représenteront la France lors du tournoi qui se déroulera à domicile plus tard cet été. L’annonce, qui a eu lieu lors d’une conférence de presse a été assombrie par d’importants problèmes de disponibilité des joueurs.
La frustration d’Henry était palpable lorsqu’il s’est adressé aux médias, exprimant sa déception face à la réticence de plusieurs clubs étrangers à libérer leurs joueurs pour la sélection olympique. « La dernière fois que j’ai essuyé autant de refus, c’était à l’école », a plaisanté M. Henry, soulignant la gravité de la situation.
Le rassemblement de la sélection olympique est entravé par la non-coopération des clubs étrangers, révèle Henry
La constitution de l’équipe olympique s’est avérée être une tâche ardue pour le légendaire attaquant. Si les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 se sont montrés coopératifs, il n’en va pas de même pour les clubs étrangers. Ces derniers ont exercé leur droit de refuser leurs joueurs, étant donné que le tournoi olympique ne fait pas partie du calendrier officiel de la FIFA, ce qui leur permet de refuser de participer sans répercussions.
Les joueurs que vous ne voyez pas sont ceux dont les clubs ont dit « non »”, a déclaré Henry avec une frustration évidente. Il a expliqué la difficulté de la procédure : « Il n’y a pas de discussion : vous venez, vous demandez, ils disent non et vous partez. Cette routine simple mais décourageante est devenue une expérience commune pour Henry au cours des dernières semaines.
Malgré ces revers, M. Henry reste réaliste quant aux défis qu’il doit relever. « Les clubs sont dans leur droit. Ma position n’a pas changé. Nous savions que nous serions confrontés à cette situation. Je m’y attendais. J’aurais été plus surpris si c’était l’inverse”, a-t-il reconnu. Son acceptation de la situation souligne les difficultés que rencontrent souvent les entraîneurs d’équipes nationales lorsqu’ils sont confrontés à des conflits entre clubs et pays, en particulier lors de tournois tels que les Jeux olympiques, qui se déroulent en dehors du calendrier international traditionnel.