Les négociations entre beIN Sports et la LFP traînent, provoquant des tensions parmi les clubs.
Le dossier des droits TV continue d’alimenter les discussions. Selon L’Équipe, beIN Sports n’a pas encore réalisé le premier versement des 100 millions d’euros pour diffuser une rencontre de Ligue 1 jusqu’en 2029 et 40 millions d’euros pour la totalité de la Ligue 2. Des discussions sont en cours pour régulariser la situation contractuelle, qui, selon Florent Houzot, directeur de la rédaction de la chaîne qatarie, devraient être résolues prochainement.
« Depuis sa création en 2012, BeIN a toujours été un bon payeur », a-t-il affirmé lors de la conférence de rentrée, tout en soulignant que le retard est lié aux relations contractuelles avec la LFP.
L’agacement des clubs face aux retards de paiement
Ce retard dans les paiements n’est pas sans conséquences. Les clubs de Ligue 1 et Ligue 2 commencent à exprimer leur frustration, tandis que la LFP assure que la situation devrait se régler dans les prochains jours. Bien que les échanges entre les deux parties soient décrits comme « très bons », ce retard crée une certaine tension au sein du football français.
« Tout va rentrer dans l’ordre dans les prochains jours », assure un porte-parole de la LFP, tentant de calmer les inquiétudes.
Nasser Al-Khelaïfi, sous pression avant les élections
Cette situation délicate intervient à un moment stratégique pour Nasser Al-Khelaïfi, président du Paris Saint-Germain et de beIN Media Group, qui est candidat au conseil d’administration de la LFP. Alors que l’élection est prévue pour mardi, Al-Khelaïfi fait déjà face à des critiques au sein de l’organisation.