José Mourinho suspendu trois matchs après son geste polémique contre Okan Buruk lors de Galatasaray–Fenerbahçe. Tensions accrues à Istanbul.
Depuis son arrivée sur le banc du Fenerbahçe, José Mourinho est au cœur de nombreuses controverses. L’ancien entraîneur de l’Inter Milan et de Manchester United peine à imposer sa marque dans un contexte ultra-tendu. Les tensions se multiplient en coulisses comme sur le terrain.
Déjà critiqué pour ses choix tactiques et son comportement, le technicien portugais fait désormais face à une triple pression : sportive, disciplinaire et médiatique. En Super Lig, Fenerbahçe est actuellement deuxième, à six points de Galatasaray, avec toutefois un match en retard.
Une altercation en Coupe qui ravive les tensions
Lors du quart de finale de la Coupe de Turquie, un affrontement explosif a opposé Fenerbahçe à Galatasaray. Le match s’est soldé par une défaite 2-1 du Fener. Mais l’essentiel s’est joué après le coup de sifflet final. Une bagarre générale a éclaté entre les membres des deux bancs.
José Mourinho s’est illustré par un geste particulièrement controversé : il a pincé le nez de l’entraîneur adverse, Okan Buruk. Ce dernier s’est immédiatement effondré au sol, provoquant une vive réaction des dirigeants de Galatasaray. Galatasaray a demandé une sanction exemplaire à l’encontre de Mourinho. Le Conseil de Discipline du Football Professionnel de Turquie n’a pas tardé à réagir.
Trois matchs de suspension pour Mourinho
Le verdict est tombé. Le Conseil de Discipline a infligé à José Mourinho une suspension de trois matchs. Cette sanction s’ajoute à une précédente suspension qu’il avait reçue plus tôt cette saison, pour des propos jugés racistes.
Mourinho figure parmi les six membres de Fenerbahçe sanctionnés. Deux membres de Galatasaray ont également été épinglés. Cette affaire enflamme les débats en Turquie, où les confrontations entre les deux clubs d’Istanbul sont toujours très médiatisées.
Le club stambouliote envisage de faire appel de cette décision auprès du conseil d’arbitrage de la Fédération turque de football, selon les sources de Fanatik. Les dirigeants espèrent une réduction de la peine, mais la probabilité d’un assouplissement reste faible.
