Aminata Diallo et Kheira Hamraoui, une rivalité qui refait surface en Arabie saoudite
L’affaire opposant Aminata Diallo à Kheira Hamraoui reste au centre de l’attention médiatique, bien que les faits initiaux remontent à 2021. À l’époque, une agression survenue contre Kheira Hamraoui avait mis en lumière des tensions internes au Paris Saint-Germain. Bien qu’Aminata Diallo n’ait jamais été reconnue coupable par la justice, elle demeure la principale suspecte dans ce dossier toujours en cours.
Depuis cet incident, Aminata Diallo a été frappée d’une interdiction d’approcher Kheira Hamraoui. Cette mesure judiciaire reste en vigueur. Cette interdiction n’a pas empêché les deux anciennes coéquipières de se retrouver, par hasard, dans un contexte sportif bien différent.
Une confrontation inattendue en Arabie saoudite
En novembre dernier, les deux joueuses ont croisé leurs chemins sur les terrains du championnat saoudien de football féminin. Aminata Diallo évolue désormais sous les couleurs d’Al Nassr, tandis que Kheira Hamraoui a rejoint l’équipe d’Al Shabab.
Le 16 novembre, leurs deux clubs se sont affrontés. Ce contexte a ravivé l’intérêt pour leur relation tumultueuse, particulièrement après l’apparition d’un nouvel incident post-match.
Un signalement controversé après la rencontre
À l’issue du match, Kheira Hamraoui a contacté la police judiciaire de Versailles. Elle a signalé que son ancienne coéquipière semblait l’attendre sur le parking du stade.
Cette accusation a été démentie par Mourad Battikh, l’avocat d’Aminata Diallo. Interrogé par Le Parisien, il a réfuté cette version des faits avec fermeté.
« À la fin du match, Aminata Diallo a rejoint le parking aux côtés de l’équipe d’Al Nassr, en présence de son amie et capitaine de l’équipe et des deux agents de cette dernière. Aucun d’entre eux n’a croisé de près ou de loin Kheira Hamraoui, aucune information ne leur a d’ailleurs été faite selon laquelle ils devaient quitter les lieux. Aminata Diallo n’a donc cherché ni à entrer en contact avec Kheira Hamraoui ni à l’intimider », a déclaré Me Battikh.