Le tribunal de commerce de Bordeaux rendra sa décision ce mardi après-midi, scellant ainsi le sort des Girondins de Bordeaux. La chute du club bordelais en National 1, voire une liquidation judiciaire, constituerait un véritable séisme pour la ville et la région.
Les conséquences économiques et sociales d’une telle issue seraient désastreuses, avec près de 300 emplois directs et indirects menacés.
Le journaliste Simon Dutin, dans l’émission “Le Talk” sur WebGirondins, a exprimé l’angoisse qui règne au sein du club et de ses supporters. “On a un peu la tête qui tourne aujourd’hui”, a-t-il confié, soulignant la difficulté à envisager un avenir sans les Girondins en Ligue 1. Selon lui, la perspective de jouer en National 1, bien que douloureuse, pourrait être considérée comme une relative victoire, permettant de sauver des emplois et de maintenir une certaine activité au sein du club.
“Malheureusement, on l’a senti arrivé, on ne tombe pas de l’échelle et on a voulu s’y préparer. On a fini par comprendre que Lopez ne mettrait pas d’argent et chercherait à se débarrasser de sa responsabilité. Le National 1 finirait presque par être satisfaisant. On a un peu la tête qui tourne aujourd’hui. On en est à se dire qu’on va jouer en National. On se demande si on va finir par se réveiller. On a cette sensation que le National 1 ne serait pas tout à fait la pire des situations. Ça permettrait peut-être de sauver des emplois pour des personnes qui n’auront plus de boulot la semaine prochaine. On a eu le temps de s’y préparer. J’ai la tête qui tourne, je ne sais pas ce que ça va donner. Ce qui est sur c’est que nous jouerons avec nos belles couleurs en National ou ailleurs. Tous les amoureux de ballons souffrent aussi, et sont malheureux aujourd’hui.