DAZN intensifie la lutte contre le piratage : Telegram et X en ligne de mire
DAZN, la plateforme de streaming sportive, intensifie ses efforts pour lutter contre le piratage et les sites de streaming illégaux. Cette initiative, catalysée par des changements récents dans les politiques des applications de messagerie et des réseaux sociaux, marque un tournant décisif dans la protection des droits d’auteur et des contenus sportifs.
Telegram : Un changement radical de politique
L’arrestation du PDG de Telegram a eu des répercussions significatives sur la manière dont cette plateforme gère le piratage. Selon Hervé Lemaire, directeur de LeakID, une société spécialisée dans la protection des ayants droit, Telegram a désormais modifié son modèle. « Telegram ferme désormais les boucles de streaming en dix-quinze minutes après notre demande », a-t-il affirmé à l’Equipe. Ce changement rapide témoigne de l’engagement accru de Telegram à collaborer avec les ayants droit pour éradiquer les contenus illicites de sa plateforme.
Une réaction en chaîne sur les réseaux Sociaux
La chasse aux pirates ne se limite pas à Telegram. Sur X (anciennement Twitter), une vague de piratage a été contrée, entraînant la cessation des activités de plusieurs streamers. Selon Hervé Lemaire, « les trois plus gros streamers ont cessé leurs activités ». Cette réaction en chaîne souligne l’impact des mesures prises par les ayants droit, notamment ceux de la Ligue 1, qui ont été particulièrement touchés par le piratage.
Signalements historiques
Depuis le 1er septembre, DAZN et ses partenaires ont enregistré un nombre record de signalements de contenus illégaux : 17 546. Ce chiffre, sans précédent, reflète l’ampleur de l’engagement des ayants droit à protéger leurs intérêts. La Ligue de Football Professionnel (LFP) et ses collaborateurs ne comptent pas s’arrêter là, poursuivant leur offensive contre les streamers illégaux.
Le piratage a des répercussions considérables sur l’économie du sport, en particulier pour les ligues professionnelles qui dépendent des droits de diffusion pour financer leurs activités. Les pertes engendrées par ces pratiques illicites affectent non seulement les clubs, mais également les joueurs et les employés qui dépendent de ces revenus pour leur subsistance.
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