La rétrogradation acceptée et l’avenir incertain des Girondins de Bordeaux
Le FC Girondins de Bordeaux vit des heures sombres. Le 9 juillet dernier, la Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG) a décidé de rétrograder le club en National 1 en raison d’un déficit colossal de 42 millions d’euros. Cette sanction, qui avait un caractère conservatoire, est désormais officielle après l’échec des discussions avec Fenway Sports Group (FSG) pour la reprise du club.
L’échec des négociations avec Fenway Sports Group
Malgré des tentatives de dernière minute pour sauver le club, les discussions avec les représentants de Fenway Sports Group se sont soldées par un échec. Le lundi 22 juillet, FSG a informé le FC Girondins de Bordeaux et son actionnaire de leur décision de ne pas poursuivre les négociations, malgré les garanties offertes par diverses parties prenantes. Cette décision a contraint le club à se désister de l’appel contre la décision de la DNCG datant du 9 juillet 2024.
Conséquences immédiates pour le club
En conséquence de cet échec, Bordeaux accepte désormais la sanction de rétrogradation administrative au sein du Championnat de National 1 pour la saison 2024/2025. Cette acceptation de la décision de la DNCG marque un tournant significatif pour le club, qui devra se présenter à nouveau devant l’instance pour présenter son budget.
“La période qui s’ouvre doit permettre au FC Girondins de Bordeaux de revenir plus fort et au plus haut niveau. Le Club et son actionnaire assurent les supporters, et l’ensemble des parties prenantes, de leur volonté de protéger les intérêts du Club,“ peut-on lire dans un communiqué officiel.
La crise financière de Bordeaux
Le propriétaire du club, Gérard Lopez, se voit contraint de déclarer la cessation des paiements auprès du tribunal de commerce, ce qui enclenchera une procédure de redressement judiciaire. Cette démarche pourrait avoir des répercussions dévastatrices, allant bien au-delà de la simple rétrogradation en National 1.
Selon les informations de Sud-Ouest, la DNCG pourrait imposer une rétrogradation supplémentaire en National 2 voire en National 3. Les conséquences d’une telle décision seraient dramatiques : perte du statut professionnel, dissolution du centre de formation et libération de tous les joueurs sous contrat. Un tel scénario plongerait le club dans une crise sans précédent.