Les tensions entre Gérard Lopez et Oliver Kahn bloquent le rachat des Girondins de Bordeaux. Le club reste enlisé en National.
Les Girondins de Bordeaux traversent une zone de turbulence. Si les résultats sportifs sont préoccupants, les tensions en coulisses aggravent la situation. Selon L’Équipe, un bras de fer oppose actuellement Gérard Lopez, propriétaire du club, à Oliver Kahn, ancien gardien emblématique du Bayern Munich.
Depuis décembre, Kahn multiplie les échanges avec les dirigeants bordelais. Son objectif est de devenir actionnaire majoritaire et restructurer la politique sportive. Mais cette ambition heurte de plein fouet la volonté de Lopez de conserver les rênes du club.
Oliver Kahn veut s’imposer comme homme fort du projet
Kahn ne cache pas ses intentions. Il souhaite bâtir un projet ambitieux, fondé sur une gouvernance solide et une politique sportive moderne. Il envisage de redonner au club une stature digne de son histoire.
Il s’est même déplacé plusieurs fois à Bordeaux. Il a rencontré des acteurs institutionnels. Il a abordé l’avenir du Matmut Atlantique, dans une optique de rachat du stade. Une démarche qui témoigne de son sérieux, mais qui a été mal perçue par Gérard Lopez.
Gérard Lopez garde la main sur les décisions
Lopez reste inflexible. Il refuse de céder le contrôle. Selon son entourage, il estime que la vision de Kahn ne correspond pas aux intérêts actuels du club. Il considère que l’implication directe de Kahn dans les discussions autour du stade est une atteinte à sa légitimité.
Les échanges entre les deux hommes sont aujourd’hui au point mort. Aucun compromis n’a été trouvé. Et l’hypothèse d’un rachat par Oliver Kahn s’éloigne considérablement.
Une situation sportive inquiétante en parallèle
Pendant que le bras de fer s’enlise, les résultats sportifs stagnent. Bordeaux occupe actuellement la 5ᵉ place du championnat de National 2. L’équipe se trouve à six points du leader, avec des performances irrégulières et peu convaincantes.
Les chances de montée s’amenuisent chaque semaine. Le club semble s’enfoncer dans une crise globale. Sur le terrain comme en dehors, le flou règne.