Oliver Kahn souhaite racheter les Girondins de Bordeaux, mais Gérard Lopez refuse son offre. Les enjeux et l’avenir du club bordelais.
L’avenir des Girondins de Bordeaux suscite de nombreuses interrogations. Oliver Kahn, ancien gardien du Bayern Munich et ex-dirigeant du club bavarois, nourrit un projet ambitieux pour le club bordelais. Il a récemment entamé des discussions avec la métropole bordelaise pour la gestion du stade ainsi qu’avec le tribunal de commerce afin de mieux comprendre la situation financière du club.
Dans cette démarche, Kahn bénéficie du soutien de Jacques-Henri Eyraud. L’ancien président de l’Olympique de Marseille, qui connaît bien les rouages du football français, a évoqué publiquement l’intérêt de l’ex-portier allemand. Dans une interview accordée au média Carré, Eyraud a souligné la motivation de Kahn :
« En plus d’être une légende, c’est un grand gestionnaire. Oliver Kahn n’a pas besoin de Bordeaux pour faire parler de lui. S’il s’investit dans ce projet, c’est une véritable démarche personnelle. Il a joué ici avec le Bayern et reste attaché à ce club. »
Le dossier est toutefois complexe. Les Girondins de Bordeaux sont actuellement sous procédure judiciaire en raison de difficultés financières. La discrétion reste donc de mise pour ne pas perturber l’évolution des discussions.
Gérard Lopez bloque le projet de rachat
Malgré l’intérêt manifeste d’Oliver Kahn, le propriétaire actuel des Girondins, Gérard Lopez, a récemment rejeté une offre de rachat. Une proposition formelle lui aurait été soumise il y a quelques semaines, mais il l’a refusée, préférant poursuivre son propre plan de relance pour le club.
Lopez, qui possède le club depuis 2021, affiche toujours son ambition de ramener Bordeaux dans l’élite du football français. Après la descente en Ligue 2, puis les turbulences financières ayant conduit le club en National 2, il estime que le projet doit être mené jusqu’au bout sous sa direction.
L’homme d’affaires luxembourgeois pose également des conditions strictes pour tout éventuel repreneur. Il souhaite d’abord valider son plan de redressement devant le tribunal de commerce et prouver sa capacité à financer seul le club. Si ces conditions sont remplies, aucune autre offre de rachat ne pourra être acceptée par les administrateurs.