“Baisse ton arme..” Ce gardien de foot se fait pourtant tirer dessus

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Le gardien Ramon Souza dos Reis se fait tirer dessus par un policier à la fin d'un match
Le gardien Ramon Souza dos Reis se fait tirer dessus par un policier à la fin d’un match

Un gardien de but brésilien a été victime d’un tir de flash-ball par un policier après un match. Lunaire.

Le gardien de but Ramon Souza dos Reis du club brésilien Grêmio Anápolis a déclaré être “psychologiquement secoué” après avoir reçu une balle de caoutchouc dans la jambe, tirée par un policier, à la fin du match contre Centro-Oeste le 10 juillet.

Selon Souza, des échauffourées ont éclaté entre les joueurs des deux équipes après le match, perdu par Gremio Anapolis contre Centro Oeste (1-2). Un policier est intervenu pour calmer la situation, mais il aurait ensuite poussé un joueur de Gremio Anapolis et pointé son arme vers son visage.

Je ne pensais pas que cela arriverait à ce point“, a déclaré Souza. “Le match était presque terminé lorsque les policiers sont arrivés. C’est alors que l’incident s’est produit et que le policier a pris une décision précipitée en tirant sur moi. Au départ, il a poussé l’un de nos joueurs et a pointé son arme vers son visage.

C’est à ce moment-là que je l’ai vu et que je lui ai demandé de baisser son arme : ‘Baisse ton arme, ce n’est pas nécessaire'” mais celui-ci a tiré dans sa direction. Le gardien de but a été touché au genou et est tombé au sol, ensanglanté.

L’incident a été filmé par un spectateur et la vidéo a été largement partagée sur les réseaux sociaux. On y voit Souza gisant au sol, entouré de ses coéquipiers et de policiers.

L’incident a suscité l’indignation au Brésil, de nombreux supporters de football appelant à ce que le policier responsable soit traduit en justice. Le club de Grêmio Anápolis a également condamné l’attaque, la qualifiant d’acte “injustifiable” et “d’agression gratuite”.

La police brésilienne a ouvert une enquête sur l’incident. Le policier qui a tiré sur Souza a été suspendu de ses fonctions pendant la durée de l’enquête.