La critique acerbe de Kevin De Bruyne sur le calendrier surchargé des compétitions
Kevin De Bruyne, capitaine de l’équipe de Belgique et joueur clé de Manchester City, n’a pas mâché ses mots lors d’une récente conférence de presse avant le match entre la Belgique et Israël. Interrogé sur la nouvelle réforme de la Ligue des champions et la Coupe du monde des clubs, De Bruyne a exprimé son inquiétude face à l’intensification des compétitions, qui selon lui, est dictée uniquement par des intérêts financiers au détriment de la santé des joueurs.
Une saison sous pression : le calendrier infernal des joueurs
La saison 2024-2025 s’annonce particulièrement éprouvante pour les joueurs, avec l’introduction de nouvelles réformes tant au niveau de la Ligue des champions que de la Coupe du monde des clubs. La Ligue des champions, qui passera à une phase de ligue de 36 équipes, verra chaque club disputer huit matchs entre septembre et janvier. En parallèle, la Coupe du monde des clubs, prévue du 15 juin au 15 juillet 2025 aux États-Unis, adoptera un nouveau format à 32 équipes.
Pour De Bruyne, cette surcharge de matches pose un véritable problème, notamment en termes de récupération physique et mentale des joueurs. « Je pense que le problème va venir quand on aura fini la Coupe du monde des clubs. On sait qu’il n’y aura que trois semaines entre la finale de la Coupe du monde des clubs et la première journée de Premier League », a-t-il déclaré, soulignant le court laps de temps laissé aux joueurs pour récupérer et se préparer pour la nouvelle saison.
L’argent avant tout : la critique de De Bruyne envers la FIFA et l’UEFA
De Bruyne ne s’est pas contenté de critiquer le calendrier ; il a également pointé du doigt les instances dirigeantes du football mondial. Selon lui, la FIFA et l’UEFA ne sont guidées que par une seule motivation : l’argent. « La PFA, en Angleterre, et les associations de joueurs dans les autres pays ont essayé de trouver des solutions. Le problème est que l’UEFA et la FIFA font des matches en plus et on peut essayer de dire quelque chose, aucune solution n’a été trouvée. Ils s’en foutent. C’est l’argent qui parle », a-t-il affirmé, déplorant l’absence de prise en compte des préoccupations des joueurs.
Cette déclaration de De Bruyne met en lumière un problème récurrent dans le football moderne : la multiplication des compétitions et l’intensification du calendrier, qui semblent davantage répondre à des logiques commerciales qu’à des considérations sportives ou humaines. Pour les joueurs, cette pression constante risque d’entraîner des conséquences graves, tant sur le plan physique que mental.