Quand va sonner minuit, on sera tous là à s’échanger nos bonnes vieilles résolutions qui ne compteront qu’à partir du 2 janvier, parce que même le 1er, on sera trop fatigué pour les appliquer. Plus de retard, arrêter de fumer ou de boire, jouer de manière raisonnée, regarder moins de foot et passer plus de temps avec sa chérie ou son chéri, … . Mais pensez-y, les joueurs de Ligue 1 aussi font leur bonne résolution dans la nuit de la Saint-Sylvestre. Et si certains se trouvent trop parfaits pour cela, et bien nous avons quelques petites idées pour eux. Attention, ça va faire mal. Mais c’est pour leur bien !
La rigueur et la régularité
La régularité, c’est le gros point noir de trois-quart des joueurs de Ligue 1. On sort la performance de sa vie parce qu’on sait que l’on passe une fois le dimanche soir, à 21h, sur Canal+, qu’on répondra à une petite interview de Paga parce qu’on a fait la diff, et puis les week-ends suivants, on revient à la routine. Clément Grenier ne connaît que trop bien cet état d’esprit. Il en est un adepte des premiers jours. Déjà lorsqu’il était à l’Olympique Lyonnais, et encore aujourd’hui au Stade Rennais. Julien Stephan a tout de même fini par l’écarter, avant de le réintégrer que par petites touches, parce qu’on est jamais à l’abri d’une rechute.
Pour Wahbi Khazri, Pierre Lees-Melou, Max-Alain Gradel, Strootman, Nicolas de Préville, Jonathan Bamba et beaucoup d’autres encore en Ligue 1, cette résolution sur la régularité et la rigueur devrait être la première qui les anime le 1er à minuit. Les supporters ne diront certainement pas le contraire.
L’humilité
Des grosses têtes, en Ligue 1, vraiment ? À part peut-être Kylian Mbappé et Neymar, on ne voit pas trop. Surtout qu’à la vue des performances de ces deux attaquants du PSG, depuis leurs associations continuelles en fin de première partie de saison, la grosse tête, on veut bien qu’ils l’aient. Non, cette résolution, elle pourrait plutôt s’accorder à des joueurs mis sur le devant de la scène pour leurs performances importantes, mais qui régressent depuis que le melon à gonfler. On épargne Grenier cette fois. On viserait plutôt un Nicolas Pallois par exemple. Il est sans doute l’image incarnée du melon d’or, surtout pour cette petite frasque sur l’attaque de la capitale qu’il ne redoutait pas. Bim ! Deux bourdes qui coûtent la défaite. Alors le premier, on se pique la nuque, et on retourne au charbon comme les autres. Le 2, dès 9h !
L’hygiène de vie
Bon, là, c’est sûr, on ne va certainement pas se faire des amis. Déjà que Mickael Youn n’en avait pas beaucoup, mais Verratti lui peut en parler de ses résolutions sur son hygiène de vie. C’était un problème, il l’a reconnu, et a su se ressaisir pour offrir un meilleur visage de lui sur le terrain. Et ça se voit. Contrairement à d’autres. Wahbi Kazri a été jugé trop gros par le staff de Claude Puel. Ben Yedder n’est pas mal non plus dans le genre. Mais l’international français a au moins le mérite de les mettre au fond. Quand on regarde un certain Paul Baysse à Bordeaux, Mbaye Niang à Rennes ou encore un Marcelo du côté de Lyon, on se dit que l’hygiène de vie n’a pas été leur principale préoccupation. Mais elle peut aussi être la cause de tout !
La patience
»Jeune tu es, star tu deviendras ! » Un doux mot que pourrait laisser un Mino Raïola, Jorge Mendes ou Jean-Pierre Bernès pour enrôler les jeunes pousses en pleine mutation dans notre championnat, avant de les envoyer trop tôt dans la masse des futurs stars déchues. On pense ici à Eduardo Camavinga, Thomas Basila, Alban Lafont, Mohamed Simakan, Ryan Cherki ou encore Maxence Caqueret. La patience sera la vertu qui leur offrira les plus belles portes de l’avenir. Les tentations vont être nombreuses dans les jours, semaines et mois à venir. Mais un peu de stabilité, encore, pour grandir, toujours, c’est la recette qui a manqué à trop de jeunes potentiels explosés en plein vol. Une résolution alors pour ces pépites de la Ligue 1, la patience !
Tout pour le collectif
On aimerait parfois plus de rush, plus de joueurs qui partent du milieu de terrain pour marquer le but de la victoire, et ne montrer que leur numéro sur le maillot au supporter. Mais comme le rappelait si bien un certain Sylvinho, qui nous a quitté trop tôt, le meilleur joueur, c’est le club. Alors oui, pour certains joueurs de Ligue 1, la tentation de se montrer est plus forte que de jouer. Quitte même à déjouer trop souvent. Il faut réussir à se sortir de ce traquenard. On pense notamment à ce pauvre Aaron Leya Iseka de Toulouse, Stephy Mavididi à Dijon ou encore Zinedine Ferhat de Nîmes. Mais la résolution, c’est de repasser par le collectif pour entrevoir sans doute la porte de sortie. Pensez à Aouar, c’est exactement son état d’esprit. Et ça va peut-être payé dès cet hiver !