Dans 17 jours, la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) va débuter en Côte d’Ivoire. Si la compétition enchante notamment en Afrique, elle vient fortement handicaper le championnat français.
A chaque édition le sujet revient sur la table
La CAN 2024 ne devrait pas échapper aux critiques des clubs français. La compétition va se dérouler en plein milieu de saison. Certains clubs vont même peut-être se passer de leurs joueurs jusqu’à la fin du tournoi prévue le 11 février 2024.
C’est le cas de l’Olympique de Marseille qui compte Ismaila Saar, Iliman Ndiaye et Pape Gueye. Tous les trois joueurs du Sénégal, champion en titre et ultra favori de cette édition. D’ailleurs, le club phocéen avec Le Havre et Lorient, sont les clubs les plus touchés, d’après une carte de joueurs sélectionnés par le site StatsOMP. Le Racing Club de Lens et Montpellier avec respectivement 7 et 6 départs sont 2è et 3è de cet épineux podium.
Des réactions contrastées en France
Si du côté africain, la CAN est une compétition sacrée à laquelle on ne touche pas, les entraineurs de Ligue 1 eux sont partagés sur le sujet. Jocelyn Gourvenec arrivé à la fin novembre sur le banc du FC Nantes s’est montré hostile:
“C’est la même problématique avec la CAN. Il faut être réactif”, a lancé l’ancien coach du LOSC.
Réaction plus mesurée de la part de Régis Le Bris
“Ce n’est pas l’idéal pour travailler, mais les joueurs se nourrissent de leur sélection”, a affirmé l’entraineur lorientais.