Une fois le mondial en Russie achevé, les célébrations qui ont suivies ont été nombreuses. Mais certaines choses qui fâchent finissent également par ressurgir.
Dans un entretien accordé au Parisien, Didier Deschamps a ainsi pointé du doigt l’attitude de Christophe Dugarry, qui s’était montré critique envers le sélectionneur peu avant le Mondial, dans son émission Team Duga sur RMC.
???? ???? Duga : “Il faut que DD aille très loin en Coupe du monde parce qu’il faudra assumer ce choix de ne pas avoir pris Benzema, vainqueur de 4 #LDC” ? ???? #rmclive pic.twitter.com/Pk51Nak9rU
— Team Duga (@TeamDugaRMC) 29 mai 2018
Deschamps n’avait pas réagi et avait préféré se concentrer sur le parcours des Bleus. Environ deux mois plus tard, après le sacre, le sélectionneur est revenu sur les propos de son ancien coéquipier.
Il ne faut pas exagérer quand même. Dugarry ose dire que je prends la France en otage. Cela dépasse l’entendement. Il dit ce qu’il veut, il a son émission radio.
Le Dugarry consultant en prend pour son argent. Ensuite, c’est davantage envers l’homme que “DD” se montre implacable.
On a vécu des choses ensemble donc je sais qu’en termes d’état d’esprit, sincèrement, j’ai vu beaucoup mieux (…). Si on devait se voir avec Duga (Dugarry), ça ne serait même pas bonjour, bonsoir. Chacun sa route, chacun son chemin. C’est clair.
Visiblement, Deschamps avait senti le coup depuis 1998, et ne semble pas prêt à pardonner l’ancien attaquant des Bleus. Néanmoins, même si l’entente n’est plus cordiale avec Dugarry mais aussi Emmanuel Petit, ce n’est pas le cas pour tous.
Je vois avec grand plaisir la majorité des joueurs. Avec Lolo (Blanc), on a déjeuné ensemble, avec nos épouses, on discute. Je vois Lilian (Thuram), Marcel (Desailly), Liza (Lizarazu), Franck (Lebœuf), Diodio (Diomède)…
On attend désormais la réponse du consultant.