La vérité sur l’affaire Mbemba et la mise au point de Regragui
Dans les dernières heures, les réseaux sociaux ont été le vecteur d’une rumeur virulente impliquant Walid Regragui, l’entraîneur de l’équipe marocaine, dans des propos racistes envers Chancel Mbemba lors de l’altercation survenue à la fin du match opposant le Maroc à la RDC pour le deuxième match de la Coupe d’Afrique des Nations. Cette accusation a été formellement démentie par Regragui.
Le démenti catégorique des accusations de racisme
Lors d’une conférence de presse tenue ce mardi, Walid Regragui a choisi de mettre un terme définitif à cette affaire. Catégorique, il a déclaré : “Dire que j’ai eu des propos racistes, c’est honteux. Je défendrai mon image jusqu’au bout, je ne peux pas laisser passer ça.” Il a également révélé avoir été la cible de messages racistes et de menaces de mort. Regragui a souligné l’unité au Mondial et a déploré que, dès le début de la CAN, des questions de couleur de peau, de religion ou d’origine refassent surface.
Le coach marocain a annoncé qu’il demandait à être entendu par la CAF pour donner sa version complète des faits. Il a affirmé n’avoir jamais insulté le joueur, précisant que ce qu’il a fait après le match, à savoir saluer les arbitres, le coach et les joueurs, fait partie de son éducation. Regragui a admis qu’il aurait peut-être dû laisser passer la situation quand Mbemba ne l’a pas regardé, mais a souligné que cette affaire l’avait profondément blessé et avait touché sa famille.
Une nuance importante a été soulignée par Regragui : dans son interview, Mbemba n’a jamais évoqué de racisme. Regragui pointe du doigt une société où des rumeurs sont exploitées, exacerbant la situation. Il a également condamné les messages racistes reçus par Mbemba et lui-même. Du côté de la RDC, on dément également des propos racistes de la part de Walid Regragui.
Cette mise au point de Walid Regragui se veut une clarification formelle de la situation. Les tensions post-match, les messages reçus et la réaction de Mbemba ont été abordés sans détour. Le coach marocain se positionne en pacificateur, condamnant toute forme de racisme.
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