Après une compétition complètement folle et un parcours des Éléphants digne d’une série Netflix, la Côte d’Ivoire se retrouve sur le toit de l’Afrique
La Côte d’Ivoire championne d’Afrique
Le stade olympique Alassane-Ouattara d’Ebimpé a été le théâtre d’une explosion de joie alors que les Éléphants de la Côte d’Ivoire ont remporté leur troisième Coupe d’Afrique des Nations en battant le Nigeria 2 à 1. C’est une victoire qui a transformé la nation entière, passant de la déception à l’euphorie en l’espace de quinze jours.
La victoire de la Côte d’Ivoire est un récit de résilience et de détermination. Malgré un début de tournoi difficile et un changement de sélectionneur en cours de route, les Éléphants ont surmonté les obstacles pour atteindre la finale et décrocher le titre.
Le match a été tendu, avec le Nigeria prenant l’avantage grâce à Troost-Ekong juste avant la mi-temps. Mais les Ivoiriens n’ont pas baissé les bras, égalisant grâce à Kessié après la pause. C’est finalement Haller qui a scellé la victoire avec un but crucial, déclenchant des célébrations délirantes dans tout le pays, et même sur les Champs-Élysées parisiens !
Les émotions étaient palpables sur le terrain, avec des joueurs comme Max-Alain Gradel exprimant leur gratitude envers Dieu et ceux qui les ont soutenus tout au long du parcours : « Ce titre, il est plus que spécial, sourit Gradel au micro de BeIN. Gagner une CAN dans son pays n’est pas donné à tout le monde. Après tout ce qu’on a connu, on revient de loin. Merci à Dieu ! Après notre défaite contre la Guinée équatoriale, j’ai dit aux gars, même s’il reste 1 % de chance, il ne faut jamais abandonner Ça n’a pas été facile, il a fallu rester concentré à l’hôtel en attendant les résultats des autres. Ce soir, j’ai aussi une pensée pour ceux qui nous ont quittés. »
Haller, en larmes, a partagé son sentiment de récompense pour avoir persévéré malgré les défis : « C’est exceptionnel, on a rêvé ce moment. La finale n’a pas été un long fleuve tranquille. Cette liesse, j’espère que ça va faire du bien au pays. Si j’ai marqué, c’est aussi grâce à mes coéquipiers qui m’ont poussé à rester sur le terrain. Je pense souvent à mon parcours, mon cancer et c’est fort.. Ma cheville n’était pas complètement soignée, on me donnait 6 à 8 semaines mais ça valait le coup d’essayer »
Cette victoire est plus qu’un simple titre pour la Côte d’Ivoire. C’est un symbole de résilience, d’unité et d’espoir pour tout un pays.